La Corée du sud, leader de la reconnaissance biométrique Selon la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), la biométrie regrouperait l’ensemble des procédés automatisés permettant de reconnaître un individu à partir de la quantification de ses caractéristiques physiques, physiologiques ou comportementales (empreintes digitales, réseaux veineux, iris). Ces caractéristiques…
« Si vous faites quelque chose et que vous ne voulez que personne ne le sache, …peut-être devriez-vous déjà commencer par ne pas le faire ! » Eric E. Schmidt, Président exécutif de Google
Nos données existent déjà quelque part : sur un ordinateur, un serveur, dans les administrations, chez le médecin, chez l’employeur et plus au moins ouvertement sur les réseaux sociaux. Est-ce que nous sommes tous victimes d’espionnage ? Vit-on dans un monde de surveillance ? Ou bien, est-ce qu’on évolue dans une société plus libre dans laquelle on ne se cache plus rien puisque de toute façon ce n’est plus possible ?
Même en débranchant complètement téléphone et internet, nous sommes surveillés en permanence ; partout le nombre de caméras ne cesse d’augmenter, dans la rue, devant les distributeurs et jusque dans le métro. Les caméras sont de plus en plus nombreuses, rien qu’à Hambourg on n’en dénombre 50 000, d’autres villes d’Allemagne s’équipent et c’est la même chose en France où le système de surveillance dans les lieux publics a triplé ces dernières années. En Grande-Bretagne, les habitants des grandes villes passent devant des cameras 300 fois par jour.
Les caméras de surveillance sont devenues depuis longtemps une réalité. Mais si ces caméras peuvent rendre nos villes plus sûres, après tout, pourquoi ne pas en être reconnaissant ? Grâce aux caméras la police peut élucider beaucoup plus de délits et arrêter les coupables bien plus rapidement. Pourtant à l’origine, les cameras ont été mises en place pour décourager les délinquants et non pas pour favoriser les enquêtes. Force est de constater qu’elles n’ont pas rempli leur mission première. Dans certains quartiers en Allemagne, le nombre d’actes de violence n’a pas baissé malgré les caméras, elles n’empêchent pas les criminels d’agir. (suite…)