A l’heure où les réseaux sociaux sont incontournables, ils ne cessent pourtant d’être pointés du doigt. Les dérives sont nombreuses et souvent dramatiques. Des suicides de jeunes adolescents harcelés sur internet aux révélations d’assassinat publiées en direct sur Facebook, l’horreur n’a plus de limites et l’impunité semble beaucoup plus grande.

Les scandales ne cessent d’éclore, récemment, le suicide d’une adolescente de 14 ans en août 2013 est venu remettre en avant les dangers des réseaux sociaux. La défunte jeune fille avait reçu de nombreuses critiques, menaces et insultes sur le réseau social “ask.fm”, réseau qui permet d’intervenir de manière anonyme.
Mais ce suicide n’est pas un cas isolé, de nombreux jeunes harcelés, insultés et critiqués sur les réseaux sociaux en viennent à se donner la mort. Cette nouvelle problématique issue de l’avènement des réseaux sociaux aujourd’hui incontournables est très complexe. Moraliser ces plateformes est nécessaire, mais le sentiment d’impunité est beaucoup plus grand sur la toile.
L’affaire des tweets antisémites en est une cruelle démonstration. Poussés par le sentiment de ne pas être identifiables, des individus lambdas se permettent des monstruausités verbales. Tous les forums et sites internet ouvrant commentaires aux internautes se voient dans l’obligation de modérer ceux-ci. Les dérives langagières sont inhérentes à la toile, que faire pour les éviter ?
Eduquer les utilisateurs est une impériale nécessité, mais démontrer que l’internet est une zone où les mêmes droits s’appliquent que dans la vie civile est d’autant plus urgent que les utilisateurs l’oublient. Les sanctions doivent exister et les dérives actuelles tels les hashtags “#unbonjuif” ou autres pages Facebook “adopte un gitan” doivent faire l’objet d’une censure immédiate et sévère de la part des autorités. La fermeté des autorités envers Twitter semble bien démontrer cette intention.
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