Après avoir annoncé vouloir réformer le Patriot Act, Barack Obama a rencontré les dirigeants d’Apple et de Google pour discuter de la cybersurveillance du gouvernement américain.
Suite aux révélations d’Edward Snowden sur la cybersurveillance des autorités américaines auprès de ses concitoyens et de différents Etats à travers le monde, Barack Obama a annoncé début août vouloir introduire plus de transparence dans les activités pratiquées par la NSA, l’agence de renseignement étasunienne.
Plusieurs articles du Patriot Act de 2001 ont en effet servi de base légale à l’espionnage massif des Etats-Unis, et notamment la collecte de metadonnées téléphoniques. Rappelant le rôle majeur de la NSA et de ses programmes de surveillance (Prism) dans la lutte contre le terroriste, le président des USA a assuré ne pas vouloir renoncer à la cybersurveillance afin de garantir la sécurité publique. Barack Obama a néanmoins annoncé la déclassification de nombreux documents collectés par la NSA, la nomination d’un responsable chargé de la vie privée et des libertés publiques ainsi que l’introduction de plus de dialogue démocratique quant aux missions confiés à la NSA.
Depuis ces révélations, Barack Obama a rencontré à la Maison Blanche les dirigeants d’Apple, de Google et de AT&T afin de discuter des programmes de surveillance. Ces sociétés collectent en effet elles aussi des millions de données chaque jours d’utilisateurs à travers les quatre coins du globe et se posent légitimement des questions par rapport à la surveillance que pourrait opérer l’Etat américain sur leurs serveurs.
Rien n’a encore filtré aujourd’hui quant à savoir si le Président américain à rassurer ces géants de l’informatiques et des télécommunications. On peut néanmoins d’ores et déjà savoir que ces multinationales seront des partenaires privilégiés de l’administration américaine lorsqu’il s’agira de discuter du respect de la vie privée et de la sécurité nationale à l’ère numérique, comme ce le fut à l’ordre du jour lors de cette réunion informelle ce jeudi 9 août.
Constant KOHLER