Jusqu’alors réservée aux industriels, l’imprimante 3D se démocratise et il est désormais possible de créer des objets à partir de chez soi. 

Source : 20minutes.fr

Cette technique permet de créer un objet à partir d’un fichier CAO – conception assistée par ordinateur – en le découpant tranche par tranche puis en solidifiant la matière choisie pour l’objet. Il faut donc commencer par créer un objet sur un logiciel puis l’imprimante additionne la matière couche par couche jusqu’à l’obtention de l’objet désiré en 3D.

Même si pour l’heure, il n’est possible d’imprimer que des objets en plastique et donc, des objets basiques avec les imprimantes à usage domestique, certaines permettent de créer des prothèses, des coques de téléphones portables ou encore des armes.
Ces imprimantes étaient déjà utilisées dans l’industrie pour réaliser des prototypes mais, trop couteuses jusqu’à alors, elles deviennent accessibles au grand public à partir de 400 euros.
Le principal problème que soulèvent ces imprimantes 3D est celui de l’atteinte à la propriété intellectuelle. En effet, ces imprimantes permettent d’inventer un objet sur un logiciel puis de le créer mais également de reproduire un objet déjà existant. Le risque est alors de porter atteinte au droit d’auteur qui existe sur l’objet ou encore de contrevenir à un brevet déposé sur l’objet qu’on imprime. Ces imprimantes 3D risquent donc de démocratiser la contrefaçon et il semble nécessaire de légiférer à ce sujet avant une commercialisation massive des imprimantes 3D.
 

A propos de Caroline Gautier