Le nombre d’objets connectés a dépassé le nombre d’internautes dès 2008, on prédit 50 milliards d’objets connectés pour 2020. Et pourtant, des problèmes de sécurité restent non résolus. La CNIL surveille de près le développement de ces objets connectés et leur incidence sur la protection des données personnelles.

Source: connexion-mobile.net

La sécurisation des objets connectés reste très complexe, en effet, il est impossible de doter les objets de processeur important et de beaucoup de mémoire vive. Alors même que ces objets pourront être utilisés dans tous types de secteurs y compris la santé, le manque de sécurisation les rend alors très dangereux.

Aussi, ces objets fourmillent de données à caractère personnel, le manque de cryptage et de sécurisation en devient donc un véritable danger. D’autant qu’aujourd’hui le BYOD (bring your own device) se développe dans les entreprises, le transport de données sensibles sur les smartphones ou tablettes des employés peut alors poser des problèmes de confidentialité.

En avril 2012, 3 entreprises : ARM, Gémalto et Giesecke & Devrient, conscients de ces problèmes de sécurisation, s’unissent pour proposer des solutions de sécurisation. Toutefois, leurs travaux sont concentrés sur les Smartphones, les tablettes et les consoles de jeux.
L’avenir des objets connectés ne se fera pas sans prendre en compte cette dimension sécuritaire.

Egalement publié sur : Le blog de Margaux GROINE