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L’agence de cyber-sécurité de l’UE, l’ENISA, a publié
son rapport final sur le premier exercice paneuropéen
de cyber-sécurité pour les organismes
publics, ‘Cyber Europe 2010’.

L’agence de cyber-sécurité de l’UE, l’ENISA, a publié son rapport final sur le premier exercice paneuropéen de cyber-sécurité pour les organismes publics, ‘Cyber Europe 2010’.  Par conséquent, Internet devient aujourd’hui un espace de militarisation qu’il faut délimiter par des frontières.

L’exercice ‘Cyber Europe 2010’ a eu lieu le 4 novembre 2010. Son objectif était de déclencher la communication et la collaboration entre les pays dans l’éventualité de cyber-attaques à grande échelle.
Les principaux constats de ce rapport incluent les éléments suivants :

  • Une harmonisation des procédures d’opération standards est nécessaire pour garantir des communications plus sécurisées et efficaces entre les organismes;
  • La difficulté à trouver un point de contact

Parallèlement, Depuis 2007, conséquences sans doute de l’affaire estonienne, nous assistons progressivement à la mise en place, et pas seulement en Europe, de nouvelles politiques et stratégies de cybersécurité et de défense, qui s’accompagnent de créations d’agences ou d’unités spécialisées.

  • Les Etats-Unis ont créé l’US Cyber Command en mai 2010. En son sein nous trouvons notamment l’Army Cyber Command (Arcyber), créée en octobre 2010, qui centralise les moyens de l’US Army dans le domaine de la protection de ses réseaux.
  • Au niveau du continent européen, les Etats lancent des initiatives individuelles. L’Allemagne aurait créé une unité de cyberguerre, installée dans la ville de Rheinbach, en 2009. En février 2011, elle a mis en place un conseil national de cybersécurité, chargé de la coordination des opérations du centre national de défense situé à Bonn, pour faire coopérer police, services de renseignement et armée.
  • Les Pays-Bas ont annoncé la création d’un centre national de cybersécurité.

La nature de ces unités et centres est différente d’un exemple à l’autre : certaines unités sont civiles, d’autres militaires, certaines auront immanquablement des finalités guerrières. Les Etats sont de plus en plus nombreux à mettre en place des stratégies et des moyens de cyberdéfense. Par conséquent, cette dynamique contribue à la militarisation du cyberespace.
Enfin, dans un environnement numérique source de menaces multiples, les citoyens européens seraient-ils plus en sécurité
s’ils naviguaient  sur un intranet sécurisé?
La proposition a été faite mi-février par le Law Enforcement Working Party (LEWP), un groupe de travail au sein du Conseil, dont l’objet est de permettre la création d’un cyberespace sécurisé européen doté d’une sorte de “frontière virtuelle Schengen” et de “points d’entrée virtuels” au moyen desquels les fournisseurs d’accès à internet (FAI) pourraient bloquer les contenus illicites basés sur une “liste noire” européenne.
www.zataz.com
www.pro.net.com
www.owni.fr

A propos de Clément ENDERLIN