Les attaques électroniques sont une réalité quotidienne. Et si les entreprises devaient être assurées pour le risque de vol et d’incendie, maintenant elles doivent avoir une couverture dans le cyberespace.

Le premier produit d’assurance en Grèce, qui couvre les violations dans les systèmes électroniques de l’entreprise est “CyberEdg”, lancé par Chartis.

Et comme dit le directeur financier de Chartis, Kostas Voulgaris, “une liste de catégories d’entreprises susceptibles d’être plus exposées aux risques sont certainement les organismes financiers, les e-boutiques, les télécommunications et les services de santé, mais il faut ajouter aussi les hôtels, les chaînes de magasins, les transports et les établissements d’enseignement”.

Plus précisément, l’assurance nécessaire pour les entreprises doit couvrir les conséquences financières de la perte ou de l’utilisation des données personnelles des clients et des employés, et offrir une couverture pour les professionnels concernant les conseils juridiques et la représentation dans le cadre d’une enquête sur la protection des données ainsi que les frais de restauration d’une nouvelle collecte ou d’une reconstruction des données après fuite ou rupture. Enfin, elle doit également couvrir la fourniture de services de conseil par les équipes d’intervention spécialisées des risques électroniques.
Jusqu’à récemment les entreprises grecques se focalisaient principalement sur la sécurité du matériel, comme les serveurs de l’entreprise et pas sur la protection des données qui ont souvent une certaine valeur. Cependant, avec la quantité croissante de données manipulées par une entreprise, la nécessité de les protéger est devenue indispensable.

Stephanie MIHAIL

A propos de Stéphanie Mihail