Qui n’a jamais entendu « vas jouer dehors, il fait beau ! » alors qu’il était plongé dans une partie de jeux vidéo ? Sachez désormais que le fait de jouer de façon considérable aux jeux vidéo a été reconnu comme étant une maladie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Explications.
Cette pathologie porte le nom de « gaming disorder » (« trouble du jeu vidéo » en français). Le 5 janvier 2018, l’OMS a publié un rapport dans lequel elle précise que cette addiction serait prochainement insérée dans la Classification Internationale des Maladies. Cette classification constitue la norme internationale de notification des maladies et des problèmes sanitaires. Il s’agit d’un référentiel utile aux chercheurs, qui leur permet de classer les maladies par catégories.
Mais alors qui peut être diagnostiqué comme étant atteint du trouble du jeu vidéo ? Il ne suffit pas que la personne passe quelques heures par semaine devant des jeux vidéo (même si cela n’a de cesse d’agacer les parents des plus jeunes). Le jeu doit en effet prendre une place prépondérante dans la vie de celui qui est concerné par cette addiction, au point d’impacter considérablement sa vie sociale, professionnelle, éducative et personnelle, ou d’altérer sa santé physique. Ce comportement doit être observé sur une période d’au moins douze mois afin d’être diagnostiqué comme étant un véritable trouble du jeu vidéo. Un mot existe donc enfin sur ce comportement souvent mal compris par les proches des personnes concernées par cette addiction.