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L’étude  diligentée par IBM (IBM Retail Online Index) confirme les questionnements autour du modèle économique des réseaux sociaux. La croissance des usagers de Facebook, qui est bien évidemment la cible non avouée de l’enquête, ne s’accompagnerait pas du boom commercial attendu. Cette analyse portée par un « dinosaure » de l’informatique qui doit sa réussite à sa diversification interroge sur la stratégie de ces entreprises « mono-produit ».

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IBM fait rarement la une depuis que les nouveaux maîtres comme Google, Twitter ou Facebook occupent le terrain du numérique. L’entreprise après des déconvenues dans les années 90 occupe fièrement une 18ème place dans le classement Global Fortune 500, bien avant Google (92ème) et très loin devant Facebook qui n’y apparaît pas. Les points de vue de cet acteur historique ne sont pas quantité négligeable, l’étude menée pour IBM confirme la croissance du M-Commerce, ce qui n’étonnera pas au vu de l’explosion des ventes de smartphones et de tablettes. En revanche la chute du marché frémissant sur Facebook ne manque pas de surprendre, la baisse est marquée et rapide passant en un trimestre de 2,4% du volume global des transactions sur Internet à un  timide 1,9%. Le « Monde informatique » confirme le difficile démarrage du F-Commerce avec l’abandon de ce secteur par la Redoute et les ventes marginales réalisés sur ce média par les internautes qui achètent leur billet de train.
IBM ne prétend pas que l’économie du réseau social n’existe pas, mais pointe la technicité et la complexité de cette nature de commerce. L’étude montrerait la nécessité de rapprocher les points de vue entre les directions informatique et marketing. C’est peut-être bien cela qu’IBM veut avant tout pointer : la technologie reste l’apanage des spécialistes. Les clients feraient bien de regarder du côté des sociétés de services qui continuent à réussir…
 

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