Le débat est désormais lancé au sein de toutes les discussions : y aura-t-il un web 3.0 à quoi ressemblera-t-il ? Les caractéristiques de ce web sont jusqu’à présent assez floues. Mais les plus courageux en font déjà le portrait.
Pour certains, les technologies du web 3.0 adapteront en temps réel le contenu et la navigation d’un site Internet en fonction du profil, des désirs et du comportement de l’internaute.
Le concept mis en avant est celui de web sémantique ou web marketing. Première version, les flux de données sont rassemblés depuis différents serveurs de différentes entités en libre accès et ils sont ensuite affichés sur l’ordinateur de l’utilisateur.
Deuxième version, l’internaute, propriétaire de données stockées sur sa machine devient alors serveur pour les autres pour afficher le contenu. La vitesse de connexion et d’instantanéité seront donc des éléments importants.
Les autres aspects de ce web 3.0 seront l’interopérabilité des systèmes, l’intégration accrue des jeux en ligne, des mondes virtuels et des portails 3D dans l’éducation, les entreprises et dans notre quotidien. La présence d’agents intelligents et de widgets permettra aux usagers de personnaliser Internet selon leurs intérêts et leurs groupes d’amis ou de relations. On parle donc « d’internet sur mesure ».
L’usager devient alors consommateur, producteur et diffuseur : chaque ordinateur se verra chargé d’une partie de la gestion du réseau.
De toutes ces hypothèses, plusieurs concepts ont été annoncés tels que :
- Le web sémantique : où tout sera lié, un web intuitif compatible avec tous les systèmes d’exploitation et tous les objets reliés.
- Le cloud computing : internet sera présent partout, organisation en « nuage ».
- L’internet des objets : les « iThings », les objets du quotidiens seront tous connectés : télévision, réfrigérateur, réveil…
- Le web 3D : la diffusion de contenus 3D en temps réel et généralisation de cette technologie.
Le web 3.0 sera donc un web de personnalisation en fonction de chaque internaute qui pourra le façonner à sa guise. Cependant cela sous-entend aussi une plus grande ouverture du cyberespace, il faudra donc prévoir des mesures pour contrer l’augmentation de la cybercriminalité .