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Le marché européen du e-commerce BtoC apparaît comme un nouvel eldorado.

 En effet avec un chiffre d’affaire de 233 milliards d’euros il parait nettement supérieur à celui des Etats-Unis.
A l’intérieur même de ce gigantesque marché de 200 milliards d’euros trois grands pays se distinguent : en tête de liste la Grande-Bretagne suivie des allemands puis les français.
La Grande-Bretagne se distingue notamment grâce à sa monnaie nationale.
Hors des différents obstacles juridiques et linguistiques, l’Allemagne arrive notamment à se positionner grâce à son positionnement géographique qui lui permet de générer ses flux vers la France mais également vers les pays de l’est.
La France doit à son positionnement grâce à son savoir-faire.
L’Europe bien qu’un marché à fort potentiel est également un marché hétérogène et scindé par des différences linguistiques, culturelles mais également réglementaires.
Les codes commerciaux ne sont pas les même d’un pays à un autre, la fiscalité non plus.
Il existe une nette discordance de concurrence en fonction de la domiciliation fiscale d’un cybermarchand, il sera assujetti à telle ou telle taxe.
Les moyens de paiement ne sont pas les même non plus.
Le choix d’une stratégie de logistique mais aussi d’implantation de la marque et du service après-vente font partie des indispensables pour s’implanter dans un Etat membre.
Le droit des consommateurs diffère. Bien qu’une directive de 2000 (2000/31/CE) dresse un délai de rétractation minimal à respecter, en France ce délai est de sept jours alors qu’en Allemagne il est de quatorze jours. L’harmonisation maximale énoncée par la directive d’octobre 2011 (2001/83/UE) sera applicable qu’à partir de juin 2014.
Le cybercommerçant à la poursuite d’un marché ne doit pas oublier l’importance de la culture du pays. En Allemagne par exemple, les allemands ont une culture du e-commerce très forte notamment par leur pratique de la vente par correspondance depuis de nombreuses années.
Le consommateur allemand est connu pour être le champion d’Europe des retours.
Les informations précontractuelles sont importantes afin de rechercher la confiance du consommateur.
La grandeur et les multiples possibilités du marché européen peuvent constituer un eldorado pour le cybermarchand bien évidemment en étant préparer pour aller à la conquête des consommateurs européens.
 

A propos de Laura Newton