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Après de longues années d’absence dans la vente sur internet, le secteur du luxe commence finalement à ouvrir les yeux sur sur le potentiel du web. A l’instar du groupe PPR qui a récemment signé un contrat de partenariat avec le groupe Yoox pour la distribution en ligne ses marques phares (Yves Saint Laurent, Alexander McQueen, Balenciaga, Bottega Veneta et Sergio Rossi), les grandes maisons de prestige à la française franchissent le pas.

Enseigne du luxe

“C’est aujourd’hui un élément que plus aucune maison ne peut évincer de sa stratégie”, estime Serge Carreira, spécialiste du luxe et professeur à Sciences Po, “un canal de distribution à part entière où la conception des sites est réfléchie de la même manière que l’ouverture d’une boutique”.
“Pendant assez longtemps l’e-commerce a été redouté, méprisé ou même rejeté de façon un peu idéologue, les marques estimant que par définition, une distribution par internet était incompatible avec le luxe”, poursuit-il. “Mais ces positions ont évolué car les usages sont très différents et le rapport à l’achat en ligne a changé”.
La part du commerce en ligne reste encore insignifiant pour le secteur du luxe (moins de 4%) et les perspectives d’évolution en sont forcément énormes.
“La question n’est plus de savoir quand, mais plutôt comment nous allons investir le monde digital, avec des solutions innovantes et originales capables de créer une vraie expérience de luxe en ligne”, a déclaré Federico Barbieri, directeur e-commerce de PPR.
Avec la montée en puissance de la revente de contrefaçon en ligne, le secteur du luxe se devait de réagir, c’est désormais chose faite.

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