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La paperasse, un classique dans le service public français ! Avec 427 500 tonnes de papier utilisées par an, notre administration apparaît comme le plus gros consommateur du secteur tertiaire. Or, pour obtenir une tonne de papier, il faut faire couler des centaines de milliers de litres d’eau et couper 2 à 3 tonnes de bois. Une déforestation responsable à elle seule de 25% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Et le problème n’est pas nouveau. Malheureusement, les solutions se révèlent parfois plus compliquées encore.
Après avoir analysé la politique papier de 50 grandes entreprises en 2010, le Comité PAP50 (Riposte Verte / WWF) analyse celle de 50 grandes institutions et administration françaises – l’Elysée, les services du Premier Ministre, 12 ministères, 22 régions, les 10 plus grandes villes françaises et 4 organismes publics ou semi-publics – concernant leur consommation de papier, la proportion de papier responsable utilisée et les actions mises en place pour optimiser le recyclage dans leurs bureaux.
Un manque de coopération
Les administrations publiques ne coopèrent pas, elles ne donnent pas les chiffres exacts de la consommation de papiers. En effet, 1 administration sur 2 a refusé de répondre à cette étude y compris les services de la Présidence, du Premier Ministre et plus curieusement le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, du Logement et des Transports. Les non-répondants ont alors été notés en fonction de la documentation publique accessible sur la politique papier.
 
Quelques bons élèves
Bien que les administrations publiques n’aient pas encore toutes décidées de suivre les directives du grenelle de l’environnement, il y en a qui font des efforts et qui sortent du lot.  A ce titre, la note moyenne du PAP50 Public obtenu par ceux qui ont répondu est meilleure que celle du PAP50 Entreprises de 2010 (51,5 sur 100 contre 43 sur 100). Félicitations au ministère des Affaires Etrangères et Européennes, au Conseil régional Ile-de-France, au Pôle emploi et à la ville de Strasbourg qui démontrent qu’il est possible d’avoir une politique papier exemplaire quel que soit le type d’institution (ville, conseil régional, ministère, etc.).

A propos de Laetitia Moro