Google a annoncé hier sur son blog avoir étendu son filtre Panda au reste du monde. Les pays non anglophones étaient jusque-là épargnés.
Le filtre Google Panda vise à faire le ménage dans les résultats de recherche afin de les rendre plus pertinents, selon Google. Les sites clairement visés sont les fermes de contenu c’est-à-dire de faible qualité ou à contenu similaire. Les contenus uniques se retrouvent par conséquent favorisés.
Les résultats affichés seraient en moyenne impactés entre 6 à 9 % par la dernière version du Panda. La version initiale modifiait les résultats à hauteur de 12 %.
L’ennemi juré du Panda est le « duplicate content ».
Panda a été testé aux États-Unis le 24 février, puis généralisé aux autres versions anglophones du moteur le 11 avril. Depuis le 12 août, il est appliqué à l’ensemble des versions linguistiques du moteur de recherche, à l’exception du chinois, du japonais et du coréen.
Les sites ayant une stratégie de référencement naturel sur des mots clés risquent gros. Les pertes de trafic en provenance de Google peuvent se traduire par des pertes commerciales, d’autant plus si les autres sources de trafic sont faibles. Mais si cette stratégie a bien été préparée, elle peut se révéler payante.
Le trafic en provenance de Google représente en moyenne près de 28 % du trafic global d’un site. Mais ce taux peut grimper très haut avec la mise en place d’une stratégie de référencement sur plusieurs mots clés. Toute stratégie par le contenu dupliqué est plus qu’auparavant à proscrire. Google ne manque pas de préciser ce qu’il entend par un site de qualité. L’application concrète est encore autre chose.
Sources :
La mise à jour de Panda (communiqué de Google)
Google en veut + (Économie numérique)
Stats Google Analytics (Abondance)