Une étude récente suggère que même si vous pouvez avoir un peu de déficit dans votre mémoire avec l’âge, l’internet vient d’accélérer le processus. Pas parce que c’est d’endommager votre mémoire, mais parce que vous êtes tout simplement en utilisant l’Internet comme une béquille.
Les moteurs de recherche avec des algorithmes sophistiqués sur internet et des bases de données en ligne ont fait l’accès à l’information très, très simple.  Ces outils affectent la façon dont les gens se souviennent d’information.
Le temps de faire des efforts coûteux pour trouver les choses que nous voulons sont terminés. Nous pouvons : « Googler » un ancien camarade de classe, trouver des articles en ligne, ou regarder  l’acteur qui ont se souvient plus.
Les résultats des études suggèrent que lorsque les gens sont confrontés à des questions difficiles, ils sont prêts à réfléchir sur les ordinateurs. Donc, ils ont des faibles  taux de rappel de l’information et de renforcement de rappel, au lieu de se souvenir où accéder à cette information.
Différents expériences étaient mise en place par des scientifiques de psychologie à l’Université du Wisconsin, Madison, sur la mémoire.
Les conclusions démontrent que les gens étaient plus susceptibles de se souvenir des informations qui pourraient être facilement récupérées à partir d’un ordinateur. Les gens ne font pas l’effort de se rappeler quand ils ont pensé qu’ils pouvaient regarder plus tard, les déclarations triviales qu’ils avaient lus.
L’Internet est devenu une forme primaire de la mémoire externe ou transitive, où l’information est stockée collectivement en dehors de nous. Dans les résultats des études, les chercheurs disent, confirmer une conviction croissante que les gens utilisent l’Internet comme une banque de mémoire personnelle: la soi-disant « l’effet Google ». Mais ce qui a étonné les chercheurs les plus, ce n’était pas la dépendance des personnes sur l’information en ligne, mais leur capacité à le trouver.
Les expériences explorent la mémoire transitive – l’idée que nous nous appuyons sur notre famille, amis et collègues de travail ainsi que du matériel de référence pour stocker des informations pour nous.
Les résultats ne sont pas une grande surprise. La question est : Qui s’en soucie?
Les gens devraient faire attention parce que lorsque le cerveau n’est pas utilisé, les connexions neuronales s’affaiblissent. Donc la question est : les utiliser ou les perdre. Beaucoup de recherches montrent que la participation du cerveau dans de nouvelles activités (et de mémoriser les numéros de téléphone est devenu une nouvelle activité) crée de nouvelles voies neurales dans le cerveau.
Comment éliminer la béquille de Google? Découvrez ici comment. (lien vers quelques solutions).
Sources :
http://www.sciencemag.org/content/early/2011/07/13/science.1207745.abstract

http://www.bnet.com/blog/health-fit-tips/google-is-ruining-your-memory/1206

A propos de Margarida Silva

Cette publication a un commentaire

  1. PRIOU

    Bonjour,
    Je suis Cécile PRIOU, coordinatrice du projet QSEC pour le département de l’Essonne.
    Le projet QSEC (Questions Sciences Enjeux Citoyens) a pour but de faire participer des groupes de citoyens sur des questions scientifiques et de leur permettre de rencontrer des chercheurs en sciences pour répondre à leurs interrogations. Le thème de cette année est la “mémoire”.
    L’intérêt d’un tel projet est de permettre aux citoyens de rencontrer des scientifiques, des chercheurs, des enseignants… et de pouvoir échanger autour des sciences. Le fait également que les chercheurs… se déplacent pour aller vers ces publics est une chance pour permettre à chacun de faire évoluer ses représentations tant au niveau de la connaissance que de l’autorisation pour les citoyens de se poser des questions sur les sciences.
    Un de nos groupes s’intéresse sur l’impact des nouvelles technologies sur la mémoire.
    L’objet de ma demande est de savoir si vous seriez prêt à intervenir au sein de ce groupe ou dans le cas contraire nous conseiller un de vos confrères.
    Je me tiens disponible pour un rendez-vous téléphonique pour vous expliquer plus amplement.
    Je vous remercie par avance pour votre réponse.
    Bien cordialement,
    Cécile PRIOU
    01 64 97 82 34
    Association Planète Sciences Ile-de-France
    Coordinatrice du projet QSEC pour le département de l’Essonne

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