Share, Partager, Tweeter, Re-tweeter, J’aime, Suivre, +1… Les boutons des réseaux sociaux colonisent le Web. Ils représentent de nouvelles opportunités de visibilité pour les sites Web.
Du côté des réseaux sociaux, il y a concurrence. Cette année, on a vu naître le bouton +1 de Google, en réponse au J’aime de Facebook. On a aussi vu apparaître le S’abonner de Facebook, en réponse au Suivre de Twitter.
Des boutons, il y en a principalement de trois sortes : ceux permettant de partager un lien voire du contenu sur sa page de réseau social, ceux pour s’inscrire et retrouver les nouveautés d’une page et ceux pour dire que l’on a apprécié.
Plus que de la simple visibilité, l’utilisation de tels boutons auraient aussi selon SEOmoz, un impact positif en termes de référencement naturel.
Alors, faut-il adopter les boutons ?
Ce qui est sûr, c’est que les sites en quête de notoriété auront du mal à s’en passer. C’est pourquoi les sites boutonneux fleurissent sur la Toile. Plutôt que de récupérer un à un les boutons sur les réseaux sociaux, certains sites comme ShareThis ou AddThis proposent de faire le plein de boutons en une seule fois.
Toutefois, il est possible de rentrer en résistance. Ainsi, le Land allemand de Schleswig-Holstein a dit non au bouton J’aime de Facebook en l’interdisant aux sites édités sur son territoire. Une analyse du Centre indépendant de la vie privée de ce Land a estimé qu’à travers ce bouton, Facebook violait la vie privée des internautes. En effet, il faut savoir que les boutons sont des bouts de code rendant possible le traçage d’un internaute (qu’il soit membre du réseau social ou non) au travers des sites qu’il visite et qui contiennent ce fameux bouton. Si Facebook a indiqué respecter la réglementation européenne et effacer les adresses IP au bout de 90 jours, cette pratique lui permet de constituer un profilage utilisable pour de la publicité comportementale.
L’intérêt des boutons pour les réseaux sociaux est de gonfler les rangs et de pouvoir les cibler. Pour les sites, l’intérêt principal est de développer sa visibilité. Pour les internautes, on appelle cela la psychologie du partage. L’intérêt se manifeste notamment à travers l’utilité, le besoin de rester en contact ou encore pour mieux comprendre et faire comprendre en amenant à la réflexion avec des commentaires.
C’est ainsi que le Web devient de plus en plus addict aux boutons !
Alors, bouton ou pas bouton ? Une question plus métaphysique qu’il n’y parait…