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Une avancée spéctaculaire vient d’être effectuée dans le domaine de la santé et des nanotechnologies. Ainsi, une application impressionnante des «micro électromécanique systems» (MEMS) est la «pilule intelligente». Il s’agit d’une pilule bioélectronique implantable libérant les produits qu’elle contient pendant des durées atteignant plusieurs mois. Des chercheurs ont également réussis à fabriquer un «implant intelligent» capable d’administrer de l’insuline à des diabétiques par l’intermédiaire de cellules vivantes enrobées à l’intérieur d’un micro réservoir comportant une membrane poreuse.

L’usage de biocapteurs fusionnés avec des textiles intelligents a conduit à la mise au point de vêtements permettant à des médecins de suivre à distance certains paramètres du métabolisme de leurs patients sur leur ordinateur. Les capteurs implantés dans le vêtement du patient analyseront la pathologie et transmettront les informations en temps réel au médecin. Un grand pas a de nouveau été franchi en permettant d’interfacer directement le système nerveux à des machines électroniques ou à des robots.

Voici quelques prospectives de traitements des handicaps grâce aux objets intelligents :

Les exosquelettes et les robots d’«aide à la ré-éducation» permettront une ré-éducation ou un remplacement de certaines fonctions musculaires en allégeant le poids sur les membres pour qu’une personne ayant un handicap de mobilité puisse à nouveau se déplacer ou réaliser des gestes de la vie quotidienne.

Pour les malentendants, les implants au niveau des tympans parviendront à rétablir le son ou la voix d’un interlocuteur à partir du remplacement de milliers de cellules défectueuses par quelques canaux de transmission grâce à un micro fixé sur le crâne qui transforme ce son en un signal électrique.

Pour les malvoyants, des cannes avec des boitiers lasers ou infrarouges ne cessent de se perfectionner et permettent de sonder les obstacles jusqu’à une dizaine voire une trentaine de mètres.

Le Dobelle Institute, basé au Portugal, à d’ailleurs crée des lunettes spéciales pour aveugles comprenant une électrode reliée au cerveau avec qu’un câble branché sur smartphone. La caméra du téléphone retranscrit l’image qu’elle perçoit à la personne handicapée visuelle qui recouvrera ainsi la vue (de manière très approximative cependant). Il s’agit ici, en quelque sorte d’un système de réalité augmentée pour aveugle.

Dotées d’une certaine autonomie, de capacités d’apprentissage et d’évolution, de réplication et de collaboration, les machines et les agents logiciels s’engagent donc dans des cycles qui ressemblent à ceux de l’évolution, ce qui deviendra probablement un sujet de débat éthique et juridique dans les années à venir.

Sources :

http://www.journaldunet.com/solutions/0603/060314-tribune.shtml
http://blogs.lexpress.fr/nouvelle-science/2010/10/20/quand-les-objets-intelligents-reparent-linjustice/
http://www.lepost.fr/article/2011/02/11/2402656_a-quoi-pourraient-ressembler-les-objets-intelligents-de-demain.html
http://www.zdnet.fr/blogs/digiworld/vous-etes-deja-en-2020-objets-intelligents-avez-vous-donc-une-ame-39713210.htm

A propos de Jérôme GOLLNER