Grâce à la technologie, il est plus facile de déterminer les vainqueurs des courses lors des Jeux Olympiques modernes. En effet, aujourd’hui nous avons accès au ralenti, à des graphiques de chronométrage virtuel, des photos d’arrivées limpides et un chronométrage électrique au centième de seconde.
La technologie de photo-finish a connu diverses évolutions. Les premières utilisations de la photo-finish remontent aux Jeux olympiques de Stockholm en 1912, lorsque pour la première fois, une caméra est utilisée pour le 1500 mètres masculin. Puis, en 1926, la Fédération d’Athlétisme des Pays-Bas développe le premier appareil de projection au ralenti. Ce dispositif développé pour les Jeux Olympiques d’Amsterdam de 1928 a été l’une des premières innovations ancêtre à la photo-finish.
La fin du chronométrage analogique
Les Jeux olympiques de 1948 ont vu l’arrivé du 100 mètres masculin être déterminé à l’aide d’équipements de photo-finish électronique fourni par l’horloger suisse Omega et l’entreprise britannique, Race Finish Recording Company. En effet, l’horloger Omega développe la cellule photoélectrique, celle-ci créée alors une ligne infrarouge à travers la ligne d’arrivée. Le franchissement de celle-ci déclenche la caméra de British Race Finish. Ce premier usage du chronométrage automatique a été utilisé lors de la finale de l’épreuve du 100 mètres masculin et a pu déterminer que Harrison Dillard était vainqueur de la course malgré un temps officiel identique à Barney Ewell.
La recherche de précision persiste
La recherche de précision persiste toujours, en effet, pendant les jeux olympiques de 2021, les dossards des athlètes étaient équipés de détecteurs de mouvements pouvant ainsi fournir des données sur le positionnement en temps réel, et non seulement aux points de passage des athlètes, la vitesse en temps réel, l’accélération ou décélération de la foulée des athlètes ou encore la distance parcourue par chaque athlète. Ces avancées technologiques sans précédent ont permis aux athlètes de mieux évaluer leurs performances mais aussi au public d’être beaucoup plus immergé dans le sport.
Les avancées technologiques dans l’athlétisme permettent aujourd’hui de départager des athlètes au millième de seconde près. En effet, lors des championnats d’Europe d’athlétisme à Munich, Pascal Martinot-Lagarde, un athlète français spécialiste du 110 mètres haies, rate la médaille d’or à un millième de seconde, une vitesse plus courte qu’un clignement d’œil. Dans la même compétition, l’Allemande Gina Lückenkemper, remportent le 100 mètres féminin avec seulement cinq millièmes de seconde d’avance sur l’athlète suisse, Mujinga Kambundji.