Quelques mois après sa sortie en DVD, le film retrace le piratage de la centrale nucléaire de Chai Wan à Hong Kong ainsi que le hacking de la bourse de Chicago (MTE). A l’heure du « tout au numérique », est ce que ce thriller tire la sonnette d’alarme ou est-ce un simple film de science-fiction ?

Tout d’abord, le film réalisé par Michael Mann est inspiré d’une histoire vraie. Il y a quelques années, un logiciel malveillant avait été à l’origine d’une grave dégradation au sein d’une usine d’enrichissement d’uranium en Iran. Malgré un système informatique très bien protégé, le logiciel pirate avait pénétré le système et prit le contrôle total des opérations.
Dans Hacker, le metteur en scène a voulu nous interpeller sur l’univers des codeurs et leur « toute-puissance » dans notre époque interconnectée.
On sait et on mesure depuis maintenant longtemps les risques liés au piratage informatique et au détournement de certaines informations ou infrastructures sensibles. Néanmoins, on dénote assez facilement une fracture entre nos générations : celles qui sont totalement dépassées par l’ampleur des risques et celles qui sembleraient être plus averties que les autres. Il en est de même pour les réponses juridiques constamment dans la réaction suite à ces nouveaux types d’infractions.
Est-ce que nos systèmes informatiques sont assez bien protégés ? Qu’arrivera-t-il si une situation du même type que celle scénarisée se produit d’ici quelque années/mois/semaines ?
Comme l’a évoqué Michael Mann dont le film a fait l’effet d’une bombe, il faut prendre conscience de la vulnérabilité de nos systèmes informatiques face à des codeurs et des hackers de plus en plus expérimentés qui peuvent se former à n’importe quel endroit du globe .
A l’heure du tout au numérique, ces questions se font de plus en  plus pressantes et nécessitent un changement global des mentalités.
A l’heure ou les cybers attaques représentent à la fois l’espionnage, les paralysies et les guerres de demain, il est intéressant de souligner les différents changements qui s’opèrent au sein de la société. Félicitons dans ce cas toutes les prises de consciences populaires vis à vis de ces risques. Par ailleurs, de plus en plus de salariés assistent à des séminaires ou des formations sur ce genre de risque dans un but préventif. Les établissements d’enseignement supérieur s’organisent pour dispenser des formations répondant aux besoin de marché.
Le monde virtuel change à deux vitesse, espérons ne pas en être les victimes.
 
Source : http://www.allocine.fr/

Cette publication a un commentaire

  1. Biniou

    si le monde change a 2 vitesseSSSS … les hackers (qui ne veut pas dire pirate mais « faiseur de beau code » … ) ne sont pas les maitres du monde.. beaucoup de candidats peu d’élus .. c’est plus du fantasme ..

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