Les voitures autonomes sont la nouvelle avancée technologique dont tout le monde parle. Cette lubie a débuté avec la Google Car mais s’est depuis étendue à de nombreux autres constructeurs automobiles. Ces voitures auront pour fonction de se conduire seules notamment dans les embouteillages et les longs trajets sur l’autoroute. C’est un pas en avant dans les systèmes d’aide à la conduite.

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Bien que les premiers prototypes existent déjà, les voitures autonomes ne seront pas présentes sur le marché avant quelques années. Pour les plus optimistes, comme Tesla et Google, ce sera dans trois ans. Quant à Nissan et Renault, ce sera pour le début de la prochaine décennie.

“Nous ne parlons plus d’une vision mais d’une réalité, quoique à un stade encore précoce.”, constate Stefan Bratzel, spécialiste allemand du secteur.
L’atout majeur de cette invention serait la communication avec les autres voitures ainsi que la possibilité de garder une vitesse constante. Ceci aurait pour effet d’éviter les embouteillages, de faciliter les insertions et de diminuer le nombre d’accidents.
Cette invention entraîne d’importantes problématiques aussi bien juridiques qu’économiques. Du point de vue du « conducteur », des questions de responsabilité en cas d’accident sont les premières à apparaître. Puisque le conducteur perd son rôle prépondérant durant la conduite, peut-il toujours être considéré comme responsable ? On peut aussi se demander ce qu’il va advenir du permis de conduire et de l’aptitude à la conduite en général. Une évolution de la réglementation sera nécessaire dans quelques années. Pour l’aspect économique, l’avenir des assurances automobiles peut s’avérer être en jeu, mais aussi le métier de taxi ou de chauffeur de bus.
Pour le moment, de nombreuses questions restent sans réponse. D’après une étude réalisée pour un groupe d’assureurs américains, les conducteurs restent sceptiques à cette nouvelle technologie. Cependant, l’analyse de marché de Navigant Research indique que 75 % des voitures seront autonomes en 2035.
On peut se demander si ces voitures autonomes seront réellement une révolution. En effet, les outils d’aide à la conduite sont déjà très présents aujourd’hui. L’aide au parking, le régulateur de vitesse, les GPS indiquant les embouteillages font partie de notre quotidien. La voiture autonome est-elle donc nécessaire et voulue ? Il faudra peser le pour et le contre entre le fait d’être dépendant de notre voiture et le fait que l’erreur humaine est la principale cause d’accidents automobiles aujourd’hui.

MarineoMarine Ogier
Étudiante en M2 Droit de l’Économie Numérique, passionnée de nouvelles technologies, d’informatique et le droit qui les encadre
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A propos de Marine Ogier