FIFA vient d’utiliser pour la première fois les systèmes d’alerte « GoalRef » et « Hawk-Eye », censés indiquer aux arbitres s’il y a but ou non. Ceci lors des matches de la Coupe du Monde des Clubs, qui s’est tenue au Japon du 6 au 16 décembre 2012.

source : foter.com

Le système GoalRef, développé par une compagnie germano-danoise, définit s’il y a but ou non à l’aide de capteurs magnétiques qui analysent le mouvement d’un ballon spécialement conçu. Quant à Hawk-Eye, connu du grand public grâce à son utilisation dans le tennis et le cricket, le ballon est suivi par des caméras qui reproduisent instantanément la trajectoire et l’arrêt du ballon.

Dans les deux cas, les arbitres sont informés de la validité ou non d’un but grâce à un bracelet vibrant qui affiche le mot « GOAL ».
Les nouvelles technologies étaient jusque-là absentes du monde du football. Pourquoi changer les habitudes ? Le point de départ de cette remise en cause a été le but d’égalisation refusé à l’Anglais Frank Lampard en huitièmes de finale de la Coupe du Monde 2010. On peut bien comprendre la frustration d’une équipe qui se voit annuler un but parfaitement valable, ou au contraire, celle des joueurs lorsque l’équipe adverse se voit accorder un but alors que le ballon n’a pas franchi la ligne.
Le rôle des arbitres sera donc de plus en plus limité.
Par ailleurs, à l’issue de cette Coupe du Monde des Clubs, les deux systèmes seront analysés et la technologie retenue sera utilisée lors de la Coupe du Monde 2014 au Brésil.  Mais tant que les robots ne remplaceront pas les joueurs humains, l’arbitre aura le dernier mot pour trancher les litiges liés à la ligne de but.

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