Si l’accès à Internet reste limité dans les pays en voie de développement, les technologies mobiles y sont au contraire largement développées.
Au début du siècle moins de 2% de la population africaine possédait un téléphone portable. On compte aujourd’hui plus de 6 milliards d’abonnements à la téléphonie mobile dans le monde avec un taux de pénétration supérieur à 40% en Afrique.Selon l’OMS, il y a 57 pays qui manquent de personnel médical notamment en Afrique. Le déficit global est estimé à 2,4 millions de docteurs, infirmiers, et sages-femmes.
Les technologies mobiles permettent d’avoir un accès aux soins pour de nombreux patients qui n’en avaient pas la possibilité avant le développement du mobile.
59 % des patients des marchés émergents utilisent au moins une application ou un service de m-Santé, contre 35 % dans les pays développés. Aujourd’hui les programmes se focalisent sur les soins pédiatriques et mère enfant, mais aussi sur les pathologies liées à la pauvreté, telles que la malaria, la tuberculose et le Sida.
En Ouganda, l’ONG Text to Change a mis en place via le mobile des campagnes de sensibilisation pour lutter contre la propagation du virus du Sida. Les actions ont commencé en organisant des quizz par sms pour sensibiliser la population, et tenter d’encourager les dépistages. L’ONG prétend avoir touché plus d’un million de personnes en Ouganda et d’avoir amélioré l’adhésion de la population grâce à ces messages.
Des messages d’alerte pour la prise d’anti-rétroviraux faisaient également parties du programme, mais celui-ci a dû être suspendu, faute de moyens. L’Ouganda a fait beaucoup d’efforts pour combattre le virus du Sida notamment par des campagnes d’information. Dans les années 90, 15% de la population était atteinte contre 6% aujourd’hui.
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WapEduc, l’école nomade
Désormais disponible dans une version africaine, WapEduc met L’accent sur les risques sanitaires.
Wapeduc-Afrique propose près d’une vingtaine de ressources sur les maladies fréquentes en Afrique et qui déciment la jeunesse. Des informations sont disponibles par exemple sur le cholera,la fièvre jaune, sur certaines autres maladies tropicales .
Les africains ne sont pas les seuls concernés, car des informations sont aussi disponibles concernant à ceux qui viennent visiter le continent.
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