Qui aurait dit qu’après la campagne de Barack Obama en 2008, que la vague du Web 2.0 se serait répandu jusqu’en France, avec la campagne présidentielle et plus encore aux campagnes législatives très « locales ».
En effet, actuellement tous les politiques ont pris en considération leur image web 2.0.
La valorisation de son e-réputation est le fondement même d’une visibilité à la fois gratuite et la plus communicative pour les candidats.
Les panneaux d’affichages, les tractes, les réunions publiques, tous ses anciens modes de communication sont en quelques sortes regroupés sur la toile.
Les vidéos, les pages Facebook, les sites web et les comptes Twitter sont devenus des nouveaux moyens de communication.
Les candidats utilisent leur compte facebook pour démontrer leur présence sur le terrain, le porte-à-porte, tractage, photos de réunion publique … . Les « événements » Facebook leur permettent d’inviter plus de monde possible et en toute gratuité
Les vidéos postées sur YouTube ou Dailymotion peuvent créer le « buzz » comme pour le Parti pirate dans le Haut-Rhin.
Enfin, les comptes « Twitter » permettent de répondre directement à ses concurrents sans aucune limitation et gratuitement.
Les plateaux de télévision et la presse sont devenus dérisoires et secondaires dans cette campagne.
Tous les candidats peuvent dorénavant avoir un lien étroit avec leur électeur. Les lettres écrites au candidat sont devenues rares, les « commentaires » Facebook permet un accès direct au candidat et de participer aux débats et ainsi soulevé des questions.
Le web 2.0 permet donc une facilité de rapprochement entre le candidat et les électeurs.
Une nouvelle campagne « numérique » est en route.