Dans la société de l’information, les besoins, les usages, le référentiel de qualité des usagers ont été bouleversés. Dans la mesure où l’offre privée s’est considérablement développée pour répondre à ces nouvelles tendances, au même titre, les collectivités sont contraintes de faire aussi bonne mesure pour accompagner le mouvement et aussi pour pouvoir, de la sorte, satisfaire le citoyen.
L’administration électronique ou l’e-administration, est bien au cœur des préoccupations des collectivités territoriales. D’ailleurs, elles se sont investies fortement dans le développement du numérique dans leurs territoires à travers le déploiement des réseaux Internet à haut débit, afin de favoriser le développement de l’e-administration. L’enjeu est d’assurer une relation de proximité, et de renforcer l’efficacité des actions entreprises par les collectivités pour améliorer leur image. Elles se sont aussi engagées, dans leur démarche de modernisation à la rationalisation et l’optimisation des dépenses et des ressources de l’administration locale. Les opportunités technologiques permettent d’améliorer la qualité du service public pour renforcer la visibilité des actions entreprises par les collectivités.

L’e-administration offre de nouvelles perspectives, elle permet la transparence des actions et notamment de recueillir les besoins et les profils des usagers de son territoire ; mettre à disposition des services personnalisés pour mieux segmenter l’offre aux usagers et leur faciliter l’accès aux services publics. Il devient primordial de développer, une offre pertinente pour assurer à tous un service public de qualité, moderne, lisible et à moindre coût. Cela ne peut être réalisé qu’en adoptant l’approche du secteur privé et qui consiste à développer une démarche plus centrée sur le ‘client’/ ‘citoyen’.
Certes, le développement et la généralisation de l’e-administration apportent une efficience et une fluidification des pratiques et du fonctionnement des structures publiques. Mais cette évolution se heurte au facteur humain. Cette résistance au changement est le résultat du contexte culturel et sociologique ainsi que de l’hétérogénéité du système, qui rendent difficiles l’appropriation des nouveaux usages de l’e-administration au sein même des services publics. En effet, la dématérialisation contraint chaque département à revoir son système d’information, ses méthodes de travail et à lui faire supporter une nouvelle charge.
A cet effet, une conduite au changement est incontournable. Ainsi, les agents administratifs sont amenés à modifier leurs façons de penser, d’apprendre, de travailler, et de coopérer pour accompagner le mouvement.
 
 
 
 
 
 
 

A propos de Hajar EL HAMDOUCHI

Cette publication a un commentaire

  1. Nardot

    Bonjour, je souhaiterai utiliser l’infographie e-admn diffusée sur cette page dans un support de formation interne. Merci de m’indiquer si cela est envisageable et, le cas échéant, les crédits à mentionner.

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