Selon le center for open innovation de Berkeley,«open innovation is the use of purposive inflows and outflows of knowledge to accelerate internal innovation, and expand the markets for external use of innovation, respectively. [This paradigm] assumes that firms can and should use external ideas as well as internal ideas, and internal and external paths to market, as they look to advance their technology”

Ainsi les futurs biens, services ou procédés ne sont plus imaginés et élaborés uniquement en interne. Les entreprises collaborent avec d’autres entreprises, des concurrents, des laboratoires de recherche, des internautes…L’open innovation est une réponse à la rigidité, à la lenteur et au manque de réactivité des modèles d’innovation traditionnels.
5 degrés d’ouvertures de l’innovation
–       La collaboration en R&D : Il s’agit essentiellement de partages de données et de connaissances. Elle se matérialise souvent par l’intégration ou la création de clusters.
–       La participation des employés au processus d’innovation : Ces derniers peuvent, par exemple, faire des propositions relatives à de nouveaux services ou de nouveaux modes d’organisation.
–       Implication des clients : Démarche instaurant un dialogue au moyen de relais et traitements systématisés des informations remontantes ou encore par les réseaux sociaux par exemple.
–   L’innovation basée sur les modèles communautaires d’innovation : Les communautés peuvent être stables (clusters, réseaux sociaux virtuels…) ou ponctuelles (« Idea markets »).
Les “Idea markets” sont des espaces d’échange répondant à des appels à proposition d’idées nouvelles afin de répondre à un problème précis.
–       Le crowdsourcing : Voir l’article de Jérôme GOLLNER du 19 février 2011
Mais l’open innovation n’a pas encore totalement convaincu la France
Selon un rapport de Futuris publié en juin 2009, même si les entreprises françaises sont de plus en plus portées par la coopération et les partenariats, elles sont loin d’être « ouvertes ».
D’après Thierry Weil, l’un des auteurs du rapport « de nombreuses entreprises se privent de travailler en réseau car elles ne savent pas bien protéger la propriété intellectuelle en collaboration. Elles éprouvent des difficultés à gérer juridiquement ces relations pour qu’elles soient de nature gagnant-gagnant. A cela s’ajoute la difficulté culturelle à travailler en réseau et la crainte des chercheurs internes de perdre leur poste.

A propos de Laura Conreaux

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