Au lendemain du lancement de la nouvelle « timeline » de Facebook, on s’interroge sur la rivalité naissante entre la presse en ligne et la disponibilité de l’info sur les réseaux sociaux.
Facebook va changer son profil traditionnel pour une « timeline » (journal) le 30 mars prochain, un nouveau profil orienté vers le temps réel et le classement chronologique de nos informations et actualités. Déjà utilisée par quelques abonnés, cette nouveauté est loin de faire l’unanimité.
Par ailleurs une autre question est soulevée, à savoir l’impact de ces améliorations permanentes des réseaux sociaux sur la presse en ligne, notamment avec les deux plus grands que sont Twitter et Facebook.
En effet, l’essentiel de l’actualité est disponible avec les différents tweets et hashtags sur Twitter ou encore par un nouveau phénomène où les quotidiens d’actualités lancent leur timeline sur Facebook. Ce qui permet de transmettre désormais l’information sous un nouveau format complètement gratuit qui remet en cause le modèle économique de la presse en ligne.
Le principal problème est que les internautes se ruent sur Facebook ou Twitter où ils restent connectés notamment avec leur smartphones et reçoivent l’actualité en temps réel sans avoir besoin de visiter les sites de la presse en ligne.
Deux quotidiens américains, à savoir le Washington Post et le New York Times ont rapidement réagit en lançant leur propre « timeline » sur Facebook, ce qui leur permet de ne pas être totalement invisible dans la transmission de l’info et de garder un certain contrôle sur celle-ci.
Cependant, il faut tout de même noter que d’autres quotidiens tels que 20minutes ont déjà leur timeline sur Twitter depuis bien longtemps et transmette l’information sous forme de hashtags (ou sujets du jour) que les utilisateurs peuvent consulter. Néanmoins ces-derniers doivent se rendre sur les sites de presse pour pouvoir accéder à/lire l’article dans son intégralité.