Après un Web 2.0 qui place les utilisateurs au cœur du système, le Web² se tourne vers les données.
Selon Tim O’Reilly et John Battelle (leaders majeurs dans le monde de l’internet), le Web² est une convergence entre le web et le monde :
Web² = Web 2.0 + World
Tous les services du Web 2.0 augmentent leur amplitude au-delà du schéma classique : ordinateurs + utilisateurs, vers des terrains de jeux et des domaines d’application dans la société, d’où le terme « Monde ». C’est une nouvelle dimension d’accès à l’information et au savoir qui s’ouvre…
Quelques grandes caractéristiques se profilent pour illustrer le concept :
- L’internet des objets : objets connectés et équipés de capteurs capables de recueillir et de transférer des données.
Exemple : Le site web de Laorosa propose un service permettant de retrouver via une géo-localisation un être perdu à travers un objet possédant une puce GPS.
On peut imaginer un chien ayant cette puce insérée dans son collier.
Outre le système GPS, les puces RFID permettent une interconnexion d’objets à internet.
Ainsi, il existe le RFID 2.0, avec une participation plus large et plus ouverte aux usages des gens.
- Le web sémantique : logiciels capables de comprendre les données et de les transformer en informations formalisées pour être traitées automatiquement et lisibles aisément par l’utilisateur.
Exemple : l’application Shazam sur I-phone qui reconnait de manière auditive le titre d’une chanson que l’on est entrain d’écouter. - Le temps réels : outils permettant de réagir en quasi temps réels aux évènements extérieurs. Il y a bien entendu les outils de microblogging comme Twitter qui fédère les foules et il y a d’autres applications qui permettent la remontée instantanée d’informations.
Exemple : Tripwolf est une application disponible sur I-phone basée sur le concept de la réalité augmentée. C’est un guide de voyage à dimensions sociales et communautaires où sont diffusées des informations (des endroits secrets, des stops incontournables, etc) les plus récentes sur une destination, mises en ligne par d’autres utilisateurs et voyageurs experts.
Ces usages rendent concrète la notion d’intelligence collective.
Par ailleurs, la télésurveillance en ligne et les solutions domotiques de pilotage par le net s’inscrivent également dans ce concept du temps réel.
Un concept assez dense qui laisse des avis partagés, certains parlent de nouveau paradigme, de web 2.0 amélioré ou de prémices au web 3.0.
Quand d’autres évoquent le web² comme un terme marketing pour relooker la marque Web 2.0.
Sources :
http://www.websquaredjournal.com/category/web-squared-les-bases
http://livres-internet-web.over-blog.com/article-35588249.html
http://www.fredcavazza.net/2009/07/24/web-squared-transition-vers-le-web-30-ou-nouveau-paradigme
*Après les chiffres, les définitions
Web 1.0 : publier et lire sur le web
* Web 2.0 : publier, lire et donner son avis (commentaires)
* Web 3.0 : publier, lire, donner son avis et déduire. Ce que ce que je publie / lis / réponds est lié à un contenu automatiquement proposé.
* web 4.0 : publier, lire, donner son avis, déduire et tout cela par un robot, non plus par un être humain
Ces définitions de web 3 et 4.0 sont sujettes à débat. Si le web 3.0 apparaît comme étant le web sémantique, le web 4.0 est un concept encore relativement flous. À suivre
” Le savoir que l’on ne complète pas chaque jour diminue tous les jours. “
le Web 3.0 est également appelé « Web sémantique ». Ces nouveaux développements peuvent mener à de nombreux thèmes, notamment le Web sémantique ou l’intelligence artificielle