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Le développement fulgurant des réseaux sociaux mais également l’utilisation massive des Smartphones, accroit les besoins constant d’exposer nos données à caractère personnelle.
En effet, afin de profiter pleinement de la révolution numérique, le consommateur est dans l’obligation de dévoiler ses données personnelles.
Les réseaux sociaux constituent actuellement une « mine d’or » de collecte des données personnelles. Il est d’autant plus flagrant, que parmi ces données les plus fréquente sont celles des mineurs.
En effet, selon une étude menée par TNS Sofres en juillet 2011 pour la CNIL, 20% des moins de 13 ans disposent d’un compte sur un réseau social.
La plupart d’entre eux exposent leur donnée sans savoir les conséquences vu l’absence d’éducation numérique.
Toutefois, l’internaute remarque de plus en plus l’importance du droit à l’oubli numérique. En effet, en 2011, la CNIL a enregistré 5 738 plaintes.
Le nombre de plaintes en matière de « droit à l’oubli » sur internet à augmenté de 42% cette année. Ces plaintes concernent le plus souvent la demande suppression de contenus (textes, photos, vidéos) sur des sites ou des blogs.
Très curieux toutefois, la hausse de 30% de la suppression dans le domaine de la vidéosurveillance.
La multiplicité de la collecte des données à caractère personnel a entrainé la Commission européenne dans sa proposition de règlement du 25 janvier 2012 relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données, à inséré la notion de droit à l’oubli numérique dans son article 17.
Les personnes concernées pourront d’après cet article demander à tout responsable de traitement l’effacement de données à caractère personnel.

A propos de Laura Newton