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Récemment on témoigne à plusieurs projets dont le but serait la « digitalisation » de la France.

 

L’un des projets le plus récent est relatif à la santé, sujet d’actualité, et plus spécifiquement concerne « Mon Espace Santé ». Ce service public est entré en vigueur le 03/02/2022, et il a remplacé le Dossier Médical Partage datant de 2016.

Cet espace permet de stocker et partager tous les documents et les données de santé tout en assurant la confidentialité nécessaire pour ces données sensibles. Ainsi, une rubrique messagerie assurera la communication de document et de traitements avec les professionnels en toute confidentialité.

 

Le but est de stocker, classer et consulter toutes les informations médicales en une seul place pour faciliter leur gérance.

La différence principale avec le Dossier Médicale Partage est que son ouverture ne revient pas à l’individu. En effet, toute personne ayant une Assurance maladie recevra prochainement un courriel ou bien un courrier contenant les codes d’activation de cet espace s’il n’exprime pas son opposition.

Cet espace marquera sans doute les prochains rapport DESI de l’union Européenne. Normalement, la mise en place d’un tel service accroitra l’index de numérisation a deux niveaux :

  • Le facteur de service publique numérique : cet espace est en lui-même un progrès important.
  • Le facteur du capital humain : dans le cadre du lancement de ce projet, 4000 médiateurs sont formés à Mon espace Santee. En plus, toute personne ignorant l’utilisation de l’informatique sera susceptible d’accéder a des actions de médiations afin de pouvoir se connecter.

Effectivement, aujourd’hui l’environnement cyber n’est pas encourageant vu le nombre de cyberattaques explosif.

Par contre cet espace assure une sécurité a plusieurs niveaux :

  • L’accès à l’espace est limité au patient et au professionnel autorisée. Ainsi, le patient pourrait contrôler l’accès même des professionnels a son espace et il peut même contrôler les informations qu’il souhaite leur révéler. Ce service offre une historique d’activité liée au professionnel afin de renforcer la confiance du patient.

 

  • L’hébergement des données sera assuré chez les entreprises française : Atos et Worldline. Une équipe de professionnel en cybersécurité surveilleront les serveurs afin d’éviter toute attaques.

 

De plus, toute manifestations d’achèvement du compte entrainera la conservation des données pour une durée de 10 ans pour les adhérents. Cependant leurs données deviennent inaccessibles dès leur opposition sauf s’il coche la volonté de supprimer ces données définitivement, alors elles sont effacées immédiatement.

 

Enfin, ce service n’est pas unique en France, Doctolib offre le même service. Par contre, Doctolib est un service privé, alors que cet espace santé est un service public.

 

Encore plus, le facteur didactique de MES serait-il l’hébergement des données en France a l’inverse de Doctolib qui lui les hébergent chez Amazon Web Services (AWS).

 

Il ne reste plus qu’à patienter et percevoir l’impact dont aura le service public MES…