Face à la transformation numérique du monde et des différents secteurs d’activité, le droit n’est pas en reste. En effet, nombre de start-up se développent dans le monde juridique pour automatiser et dématérialiser les procédures, bouleversant le monde si traditionnel qu’est celui du droit.
Ces start-up juridiques, autrement appelées Legaltech (legal technology), se servent de la technologie pour offrir une large palette de services juridiques aussi bien aux particuliers qu’à certains professionnels et entreprises. Entre gain de temps et gain financier, elles n’ont plus à faire leurs preuves. Parmi elles, certaines sortent du lot. C’est notamment le cas de Doctrine, un bel exemple de legaltech alliant le big data et l’intelligence artificielle.
Créé en 2016, il s’agit d’un moteur de recherche réunissant plus de sept millions de décisions de jurisprudence ; soit presque quatre fois plus de décisions de justice indexées que sur Dalloz, l’une des bases de données juridiques les plus connues à ce jour. Grâce à la collecte massive de ces données grâce aux diverses partenariats existants, Doctrine se veut être un outil collaboratif et actualisé quotidiennement.
Ainsi, plus techniquement, des algorithmes ont été mis en place par la start-up et permettent de parcourir le web pour récupérer un maximum de décisions de justice. Au delà, l’intelligence artificielle est également utilisée pour agrémenter les décisions consultées d’autres liens vers des commentaires, des décisions similaires ou vers des références sur le même thème. Ainsi, selon les préférences, les domaines de spécialisation et les recherches effectuées, c’est un véritable système de veille que Doctrine.fr met en place au service de ses utilisateurs notamment via des newsletters personnalisées.
La sécurité des données est également mise à l’honneur. Doctrine utilise le protocole HTTPS avec TLS 1.2, l’une des versions les plus récentes et recommandée l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information. Chaque recherche effectuée sur ce moteur de recherche est chiffrée à l’aide de l’algorithme de chiffrement AES (standard de chiffrement avancé approuvé par la NSA) avant d’être transmises vers leurs serveurs, hébergés dans l’Union Européenne. Cette sécurité va jusqu’à l’utilisation de l’algorithme de chiffrement bcrypt pour protéger jusqu’aux identifiants.
En somme, une combinaison gagnante.