Fondé à San Francisco en 2010, Nextdoor a levé 110 millions de dollars début mars, tandis que la valeur totale de la startup s’élève à plus d’un milliard de dollars.
geitonia
On pourrait imaginer que Nextdoor est un réseau social dont la mission est de favoriser les rencontres des voisins, afin d’éliminer le phénomène de l’inconnu de la porte d’à côté. Toutefois, la plus-value de ce réseau est qu’il sert à créer un réseau local permettant la valorisation d’une économie collaborative entre voisins et un renforcement de la sécurité de leur quartier.
“Nextdoor’s mission is to use the power of technology to build stronger and safer neighborhoods”
« La mission de Nextdoor est de tirer profit de la puissance de la technologie pour construire des quartiers plus forts et plus sûrs». Les créateurs du réseau partent du principe que la communication entre voisins est primordiale pour se connecter.
Les voisins peuvent, plus spécifiquement, organiser des évènements, échanger des informations, obtenir de l’aide, acheter-vendre des objets et organiser la surveillance de voisinage. Il est, par conséquent, plus facile de s’adresser à un voisin pour trouver un baby-sitter de confiance, demander des informations sur un chien perdu ou un vélo volé. C’est la raison pour laquelle Nextdoor est devenu un réseau attractif pour plus de 33% de la population états-unienne et constitue un concurrent fort d’autres plateformes, parmi lesquelles Facebook et ses groupes.
Pour qu’une communauté puisse être créée, il faut que Nextdoor vérifie préalablement l’adresse des membres. Pour ce faire, il y a plusieurs options: vérification par carte bancaire ou numéro de sécurité sociale, par téléphone mobile ou fixe ou par invitation d’un ancien membre de la communauté. De cette façon, le réseau garantit la présence dans la communauté des membres qui appartiennent véritablement au quartier en question et la sécurité en interdisant les intrusions.
 
anna plessaAnna Plessa Etudiante en Master 2 Droit de l’économie numérique, inspirée par la problématique des données personnelles, le droit du numérique, le e-commerce et l’innovation.