Se rapprocher du projet « Lyon Smart Community » pour faire naître « Confluence » (projet de quartier durable), c’est une des raisons qui a poussé Toshiba à implanter son premier centre européen d’hébergement et de stockage des données informatiques (data center) près de Lyon. Cette inauguration montre notamment et surtout la volonté de Toshiba de hausser son niveau dans sa stratégie Cloud en France.
http://www.itespresso.fr/toshiba-choisit-france-premier-data-center-europeen-63280.html
Dans l’optique de répondre à une demande appuyée et quelque peu insistante de la part de la clientèle française, Toshiba à choisi Lyon pour ouvrir son premier data center.
Cette forte demande fait suite au « Patriot Act » une loi américaine qui donne un droit de regard à l’Etat américain sur les données informatiques personnelles locales, hébergées hors de France. Dès lors, cette loi a suscité en France notamment de vives inquiétudes quant à l’utilisation des données personnelles et le non contrôle des données.
Ce Datacenter servira en particulier à héberger des données et des applications en rapport avec le domaine de l’e-santé (service de maintien à domicile etc.), l’éducation (des portails pour l’enseignement en ligne etc.) et la gestion de l’énergie (contrôle à distance de son chauffage ou éclairage etc.) mais servira également ses propres besoins internes (comme l’hébergement des applications métiers etc.). Avec ce Datacenter, Toshiba prend un engagement dans la localisation des données et renforce le niveau de sécurité.
En matière d’e-santé, Toshiba a la volonté d’obtenir rapidement (en début d’année prochaine) l’agrément ASIP (Agence des Systèmes d’Information Partagés de santé), ce qui lui permettrait d’être totalement crédible aux yeux de tout le monde en matière d’hébergement de données de santé en France.
En outre, son ouverture aux entreprises privées se fait sur la méthode du « sur-mesure ». Cette méthode constitue un autre levier de croissance pour ce Datacenter.
Toutefois, cette ambitieuse et nécessaire implantation en France a nécessité un investissement d’un peu plus de 1 million d’euros, un coût qui pourrait croître avec les besoins futurs.
A l’heure actuelle, Toshiba avec ses 203 000 salariés dans le monde compte moins d’une dizaine de Datacenters à travers le monde. Le Datacenter de Lyon symbolise peut être le début d’une dynamique enclenchée vers plus de sécurité et respect des données personnelles.
Cédric PIERDET
