Le 18 septembre 2012, M. Philippe Meunier, député UMP, interpellait le Ministre de l’Education nationale sur la nécessité de mettre en place des brouilleurs GSM dans les écoles.

Source : http://o5.com/is-your-child-ready-for-a-cell-phone

La requête semble légitime: les téléphones portables peuvent être utilisés à mauvais escient par les élèves. Outre l’ordinaire problème de l’envoi et de la réception de messages, le député UMP dénonce la multiplication des actes de tricherie impliquant un téléphone. Il pointe également l’utilisation abusive et débridée d’Internet et de ses conséquences: manque de concentration des élèves, diffusion immédiate de photos prises pendant les cours…

Le Ministre interpellé, M. Vincent Peillon, s’est déclaré contre l’installation de brouilleurs GSM et invite les chefs d’établissement à faire respecter l’interdiction de l’usage de terminaux mobiles; comme l’exige le code de l’éducation dans son article L. 511-5.
Dans la réponse publiée au Journal Officiel, le Ministre rappelle que le Code des postes et des communications électroniques prohibe expressément «l’utilisation de tout dispositif destiné à rendre inopérants des appareils de communications électroniques de tous types, tant pour l’émission que pour la réception».
L’installation de brouilleurs entrerait par ailleurs en conflit avec les dispositifs pédagogiques introduits dans plusieurs académies. Certains établissements de Bordeaux, Grenoble et Créteil expérimentent en effet l’usage de tablettes tactiles -et de leur accès au web- avec leurs élèves.
M. Vincent Peillon rappelle également que l’émission d’ondes électromagnétiques, notamment celles des brouilleurs, est susceptible de nuire à la santé des personnes qui y sont exposées.

A propos de Léopold Schihin

Cet article a 3 commentaires

  1. Kédem Ferré

    Simple précision : le code de l’éducation n’interdit pas l’usage de smartphones au lycée, si je ne m’abuse.

  2. leopold schihin

    Effectivement, l’interdiction prévue par l’articleL511 du code de l’éducation ne s’étend qu’aux écoles maternelles, écoles élémentaires et collèges.

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