Le terme MOOC : Massive Online Open Course, ou cours ouvert en ligne « massivement multi-apprenants », a été proposé en 2008 et popularisé par quelques universités américaines. Il a été utilisé dans le cours (CCK08) Connectivisme et connaissances connectés, organisé par George Siemens et Stephen Downes. Ce cours se fonde sur la théorie du Connectivisme qui explique que l’apprentissage à l’ère du numérique est basé sur la construction de connexions et de réseaux pertinents. Il s’agit de se relier les uns aux autres pour construire des connaissances. Stephen Downes suggère quatre étapes dans l’apprentissage : agrégation, remix, reformulation, diffusion.
Un MOOC, c’est un cours en ligne, dans lequel les contenus sont ouverts et distribués. Pour fonctionner, un MOOC doit être massivement suivi, à savoir qu’il fonctionne d’autant mieux que le nombre d’inscrits est important. En effet, un élément central est l’interaction entre pairs.
Il s’agit d’un apprentissage communautaire et collaboratif qui fait appel à tous les canaux d’apprentissage qu’offre internet: vidéos, quizz interactifs, forums, blogues, réseaux sociaux, visio-conférences etc.
Le but est de rendre les cours plus interactifs, de favoriser l’émulation et la création de communautés d’apprentissage. Les participants communiquent leurs contributions, réflexions, conversations via le support de leur choix (blogue, twitter, facebook, etc.)
La communauté est informée de tout nouveau billet par le biais d’une lettre hebdomadaire.
par Stephen Downes (video). Stephen Downes est le co-créateur du format « Mooc ». Il est Canadien anglophone.
Avec l’arrivée de capitaux et de poids lourds de l’internet plusieurs sociétés se sont déjà lancée sur ce marché. Coursera fût rapidement suivi par Udacity ou encore edX.
Une startup française, UniShared, s’est positionnée en mettant l’accent sur l’aspect collaboratif pour fédérer une communauté étudiante et des partenariats universitaires.
Toutefois, ces plateformes délivrent des certificats mais pas encore de diplômes universitaires, même si de plus en plus d’universités acceptent de valider les cours pris en ligne.