La chirurgie non invasive intégrant des systèmes robotiques et de traitement d’images, ce n’est plus de la science-fiction.

source :  ec.europa.eu

Pour preuve, le projet européen ARAKNES (Array of Robots Augmenting the Kinematics of Endoluminal Surgery) est un système de chirurgie robotique spécial, en cours de création. Un groupe de scientifiques basé en Italie, est sur le point de concevoir une procédure opératoire robotisée qui intègrera l’intervention chirurgicale ainsi que le contrôle postopératoire.

Plus précisément, ARAKNES SPRINT est une plateforme élaborée pour que le robot puisse, par le nombril, entrer dans le corps du patient. La procédure consiste, dans un premier temps, à introduire une petite capsule, puis à travers cette capsule, de faire passer les deux bras du robot, l’un après l’autre. L’intérêt de ce procédé est l’absence de cicatrice, la diminution des douleurs et des complications ainsi que la réduction de la durée d’hospitalisation.
Une fois à l’intérieur du corps, le robot envoie des images 3D qui permettent au chirurgien de le manipuler depuis l’extérieur et d’améliorer la précision du geste. C’est un immense challenge car la miniaturisation du robot implique des moteurs plus petits, donc moins puissants. Or le chirurgien a besoin d’un robot ayant une certaine puissance pour le faire bouger dans le corps.
Il est certain que le robot ne remplacera jamais l’homme. Pourtant, on fait référence à des machines capables de produire des comportements intelligents, de plus en plus autonomes, ce qui permet de réduire le coût de leur supervision. Par conséquent, le développement de la chirurgie robotique devra être étroitement surveillé …

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