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Google vient de publier un rapport, qui détaille les demandes de suppression de contenus sur leurs différentes plateformes, émises par les tribunaux ou les gouvernements entre juillet et décembre 2011.

Bien qu’une grande partie de ces requêtes concerne des contenus liés soit à de la diffamation soit au respect de certaines législations, l’implication croissante des gouvernements dans ces demandes de censure inquiète le géant du Web.
C’est ce que constate Dorothy Chou sur le blog officiel de Google, qui y voit un danger pour la liberté d’expression, d’autant plus que ces exigences émanent de démocraties occidentales qui ne sont généralement pas associées à la censure.
En effet, ce n’est pas dans les pays ou les libertés sur Internet restent « limitées », comme la Chine ou l’Iran, qui ne s’imposent pas une telle démarche pour bloquer des contenus, mais bien les demandes de plus en plus insistantes de démocraties occidentales qui sont pointées du doigt.
D’une manière générale, sur le premier trimestre 2012, Google constate une augmentation de ce type de d’initiatives par les tribunaux et gouvernement à hauteur de 40%. Sur les six derniers mois, rien qu’aux États-Unis, ce sont un millier de demandes politiques qui ont été transmises, destinées à la suppression de résultats du moteur de recherche ou YouTube. En Europe, le gouvernement allemand a fait 103 demandes de suppression de contenus ce qui en fait le pays le plus censeur d’Europe, juste devant l’Angleterre et ses 49 requêtes. En France c’est 31 sollicitations qui ont été effectuées, avec environ la moitié de satisfaite.