La chute programmée du Flash, depuis quelques temps déjà, semble de plus en plus proche… sur les terminaux mobiles, tout du moins ! La faute au HTML 5, qui permet d’effectuer toutes les diffusions de contenu multimédia sur le web sans passer par Flash et… à Apple, le précurseur qui a empêché l’intégration de Flash sur l’iPhone.
Ce qui a tout bousculé, c’est l’annonce de Microsoft : la version d’Internet Explorer 10, utilisée de base pour l’interface tactile de Windows 8, s’appuiera uniquement sur HTML 5… effaçant de fait l’utilisation de plug-in Flash.
Adobe Flash Player a donc annoncé la fin du développement de nouvelles versions du logiciel pour les terminaux mobiles. Seules les mises à jour de sécurité seront effectuées pour Android et le BlackBerry PlayBook.
Steve Jobs, farouchement opposé à l’intégration de Flash (très gourmande en ressources) sur les terminaux iOS a, pour beaucoup, signé l’arrêt de mort du logiciel.
Android doit donc se retourner après ce coup dur. En effet, le Flash n’étant pas supporté par l’iPhone, Android en a fait un argument de vente fort. Le système d’exploitation autorisait ainsi les manipulations sur les sites construits grâce au Flash, ce qui n’était pas possible sur le système d’exploitation d’Apple. L’arrivée de HTML 5 a changé la donne à ce niveau.
Les problèmes de compatibilité, l’installation et la mise à jour du logiciel pour pouvoir lire le contendu de certains sites n’empêchent pas l’utilisation de Flash dans de nombreux sites. Cependant, en prenant en compte le développement phénoménal du surf sur mobile, il y a fort à parier que ces sites finiront par abandonner Flash et se mettre à jour en utilisant le HTML 5, lisible partout.
La mort de Flash n’est donc peut-être qu’une question de temps…