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Appliquant principalement son champs d’action à la lutte contre les fermes de liens (farmlink) et le contenu répétitif (duplicate content), Google avec l’arrivé de Panda, a voulu montrer sa détermination à combattre les référenceurs utilisant des méthodes dites « Black Hat ».
Il semble donc légitime de s’intéresser à un autre phénomène d’optimisation du PageRank actuellement en vogue : Les Linkwheel ou Mininets. Cet article a pour vocation de les expliquer succinctement et surtout de s’interroger sur leur viabilité à moyen et long terme.


Qu’est-ce qu’un Linkwheel ?
Il s’agit comme son nom l’indique, d’une « boucle de liens » ce qui correspond à la mise en place d’un cercle fermé de backlinks via la création de plusieurs sites « secondaires » dont le seul et unique but est d’augmenter le PageRank d’un site « primaire ».
A l’origine de ce concept il n’y avait qu’une simple boucle de liens se créant et se communiquant du PageRank entre eux. Cela permettait d’améliorer leur puissance de frappe individuelle pour le linking du site « primaire » ; (CF figure 1)
Boucle de liens simple
Aujourd’hui ce principe a largement évolué et la méthode fractale semble être la plus efficace. En effet, il suffit d’appliquer ce même concept de boucle fermée aux sites secondaires et ainsi renforcer encore plus leur PageRank unitaire. Cette idée peut donc être reproduite à l’infini avec la création d’autant de niveaux de boucles que nécessaires.(cf figure 2)
Boucle de liens complexe
A cette méthode fractale peut se greffer une mise en abime des links en fonction de leur provenance (site, blogs, réseaux sociaux,…). On comprend aisément l’intérêt d’une telle manœuvre : tromper la vigilance de google en créant des réseaux d’échanges communautaires et logiques parfaitement indépendant les uns des autres.  Les informations y circulant semblent donc dénuées de tout intérêt économique. Néanmoins, comme vous l’aurez compris, ce procédé flirte avec l’immoralité au regard de Google.
 
Les Linkwheels future cible du prochain algorithme Google ?
Si l’ont s’en tient à la stratégie d’évolution des algorithmes de la firme de Moutain View, il y a fort à parier que les Linkwheels soient les prochaines sur la liste. Même si leur principe de fonctionnement est connu depuis longue date, leur prolifération n’est que très récente et par conséquent leur capacité de nuisance l’est également. Le moteur de recherche devrait donc rapidement chercher à s’en occuper.
 
Les Linkwheels ne sont plus une valeur sûre ?
A court terme cela semble peu probable. Néanmoins les schémas de construction simple, c’est à dire avec un seul niveau de boucles risquent d’être très rapidement détectés et par conséquent neutralisés. En ce qui concerne les schémas plus complexes, ils devraient donner du fil à retordre pendant encore quelques temps aux ingénieurs de Google.
 
Quid de la moralité ?
Utiliser le concept des linkwheels reste mal vu voir honteux pour de nombreux référenceurs. Mais il apparaît comme évident que leur utilisation se développe et donc que leur légitimité s’impose. Qui plus est le monde du référencement est devenu très concurrentiel ces dernières années et l’arrivé sur le marché de jeunes talents en mal de résultats à poussé bon nombres de référenceurs de la première école à franchir le pas également. Pourtant la concurrence a pour vocation en principe de stimuler la créativité et non le passage du côté plus ou moins obscur de la force. On peut donc supposer qu’une amélioration est à prévoir de ce côté là.
Pour finir, expliquons qu’il n’a pour l’heure pas été démontré que la méthode des linkwheels soit la cause d’une perte de qualité du contenu d’internet. En effet si tout le monde travaille correctement et s’attarde vraiment sur les critères in-page du référencement, le contenu de qualité devrait également proliférer.
 
Et vous qu’en pensez-vous ?

A propos de Brice Kempf