Notre style de vie « très numérique » devrait être une préoccupation généralisée. Nous aimons tous bien avoir les modèles les plus récents de différentes technologies. Mais ce style de vie peut être compromis, peut-être plus tôt que nous imaginons.
La plupart de nos technologies modernes est alimentée par quelques éléments très rares. Plus la technologie devient avancée, plus notre dépendance envers ces éléments rares augmente. Ces éléments sont consommés surtout dans le secteur de l’électronique.
 
Le problème est que :
Certains de ces éléments, tels que les métaux naturels rares (dans de nombreux appareils électroniques de pointe) sont connus pour être en pénurie et concentrés dans des zones politiquement tendue. En plus, la chaîne d’approvisionnement  de ces métaux risque d’être perturbée.
Donc, jusqu’à ce que nous trouvions de nouvelles solutions, nous sommes à la merci des autres pays et des stocks existants. Et s’il y a des ruptures, notre économie et notre style de vie peuvent être menacés.
Le Mineral UK (le centre pour le développement minéral durable) a révélé, le mois dernier, la liste des indices de risque d’approvisionnement pour les éléments les plus importants. (risk list 2011).
Cette organisation a classé les éléments chimiques en fonction de :

  • leur disponibilité dans la croûte terrestre ;
  • l’emplacement des réserves et des sites de production ;
  • la stabilité politique dans les pays où ces éléments se trouvent.


 
Selon la risk list 2011, les éléments qui sont les plus en risque de rupture sont utilisés dans la microélectronique et dans l’industrie électronique. Et sans surprise, la Chine extrait plus de 50% de tous les éléments de la liste.
En réalité, ces métaux naturels rares ne sont pas si rares. En effet, ceux-ci sont plus fréquents que l’or. Mais, il n’y a pas assez d’incitations économiques pour réaliser une extraction minière des matériaux.
Cependant, récemment, la Chine a commencé à freiner les exportations et à augmenter les prix de ces métaux, qui avant étaient à bon prix dans les marchés. L’argument est qu’elle-même a besoin d’un approvisionnement intérieur important et qu’à la fois, la plupart du monde dépend d’eux.
En résumé, ce n’est pas réconfortant de penser que l’accès à l’électronique dépende des caprices politiques. Donc, la solution se trouve encore dans :

  • la création de meilleurs programmes de recyclage des appareils électroniques ;
  • le développement des remplacements à prix abordable de ces éléments ;
  • une consommation responsable.

Il ne faut pas oublier que les mines de métaux naturels rares sont souvent responsables de violations environnementales flagrantes – y compris la pollution atmosphérique, la production d’eaux usées qui continent de grandes quantités de matières radioactives et de l’acide. La pollution rend les gens malades et elle détruit des terres agricoles locales et les voies navigables.
Pourions-nous penser à ça quand nous achetons le dernier modèle d’un Smartphone ?
En savoir plus…
 
Sources:
http://www.fastcompany.com/1779940/the-chemical-elements-we-use-everyday-that-are-most-at-risk-for-supply-chain-disruption
http://www.fastcompany.com/1773009/how-the-us-could-end-up-with-a-plentiful-cheap-supply-of-rare-earth-metals
http://www.bgs.ac.uk/mineralsuk/statistics/riskList.html

A propos de Margarida Silva

Cet article a 2 commentaires

  1. Dorian

    Article vraiment intéressant Margarida! Un reportage TV y a été consacré sur M6 (Capital Terre) quelques jours avant nos examens écrits. L’intérêt du recyclage prend une dimension importante en ces temps troublés…

  2. Margarida Silva

    Merci Dorian… Je n’ai pas vu ce reportage… mais oui, tu as raison il faut penser au recyclage… c’est aussi pour ça que j’ai conservé mon premier portable pendant 8 ans… 😀

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