Le Luxembourg, troisième place sur le eGovernment benchmark 2022

La Commission européenne a classé le Grand-Duché à la 3ème place avec un score de 87%, juste derrière la république de Malte et l’Estonie. Ce classement de 2022 regroupait 4 dimensions qui devraient être utilisées comme benchmark. Les projets de lois proposés par la ministre luxembourgeois de la digitalisation poussent la conception du eGovernment et la digitalisation des services publics afin de marquer le changement de paradigme entre les anciens jours du Fax et l’âge nouveau de l’internet. 

Cette année, le eGovernment benchmark était composé de 4 dimensions, à savoir:

  • Centricité de l’utilisateur – Dans quelle mesure les services sont-ils fournis en ligne ? Sont-ils adaptés aux téléphones portables ? Et quels sont les mécanismes de soutien et de retour d’information en ligne mis en place ?
  • Transparence – Les administrations publiques fournissent-elles des informations claires, communiquées ouvertement, sur la manière dont leurs services sont fournis ? Sont-elles transparentes sur les processus d’élaboration des politiques et de conception des services numériques, ainsi que sur la manière dont les données personnelles des personnes sont traitées ?
  • Facteurs clés – Quels sont les facteurs technologiques favorables à la fourniture de services d’administration en ligne ?
  • Services transfrontaliers – Avec quelle facilité les citoyens de l’étranger peuvent-ils accéder aux services en ligne et les utiliser ? Et quels mécanismes de soutien et de retour d’information en ligne sont en place pour les utilisateurs transfrontaliers ?

Source: eGovernment Benchmark 2022 | Shaping Europe’s digital future (europa.eu)

De la même manière, des recommandations ont été donné.

  • La conception centrée sur l’utilisateur doit être privilégiée pour garantir que tous les utilisateurs, même ceux ayant peu d’expertise informatique ou des limitations physiques, puissent accéder aux services d’eGovernment et en bénéficier.
  • Il est recommandé de rationaliser la manière dont les services d’administration en ligne sont fournis afin que les gens puissent se rendre à un endroit centralisé pour obtenir l’aide dont ils ont besoin pour un certain événement de la vie.
  • Enfin, la Commission européenne recommande d’améliorer l’expérience des utilisateurs en facilitant le partage des données et la collaboration entre les agences et les services.

De son côté, le Luxembourg a proposé une loi sur la signature électronique, un portefeuille électronique (eWallet) qui contient la carte d’identité numérique ainsi que le permis de conduire. D’autres projets sont également en développement comme le remboursement des frais médicaux en ligne.

Afin de faire avancer son plan de numérisation, le ministre luxembourgeois de la digitalisation, Marc Hansen (DP), a annoncé le début de quatre initiatives axées sur la simplicité administrative, l’inclusion numérique et le développement de l’administration en ligne. Le ministère a fait de grands progrès en matière d’inclusion numérique, et il essaie maintenant de les développer, comme le note le ministre.