Le marché de l’impression 3D en France

De nombreuses start-up ont commencé à s’y intéresser et étendre l’impression 3D en France.
Chaque start-up se retrouve spécialisée dans un domaine. Il existe des start-ups comme Scientifeet spécialisée dans le domaine médical produisant des semelles orthopédiques ou Feelobject qui fabrique des plans interactifs et tactile pour aider les handicapés.

D’autres entreprises ont vu le jour en France et sont en pleine croissance. Il est possible de citer l’entreprise Prodways, avec un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros. Cette entreprise filiale du groupe Gorgé fabrique des machines de stéréolithographie et des machines de frittages de poudre plastique. Ce qui rend cette entreprise unique c’est qu’elle dispose de sa propre unité de formulation de matières premières. Cette entreprise souhaite se lancer dans l’aéronautique.


Vient ensuite l’entreprise Fives Michelin, entreprise émergente. Cette entreprise cherche à mettre en place des ateliers d’impression 3D. Cette entreprise maintenant en fonction depuis 2016 cherche à s’imposer sur le marché des imprimantes 3D grâce aux techniques d’autonomisation crées par Michelin. L’entreprise cherche à mettre en place des machines de fusion métallique par laser permet des meilleurs rendements et des objets de plus grande qualité.
La société La Poste a décidé mettre en place un service d’impression 3D dans ses agences parisiennes, ce service est nommé « numérique et impression 3D ». Ce service limité à quelques bureaux de poste parisiens, cherche à jauger le marché voire augmenter le chiffre en baisse en raison d’un déclin de l’activité courrier. La Poste avait déjà un service d’impression et de photocopies, et maintenant l’entreprise propose de la même façon le service d’impression 3D. La Poste offre un service qui n’existait pas encore sur le marché, c’est pourquoi elle se limite à de l’expérimentation. Cela permet donc de juger le marché et de savoir l’ampleur si le processus venait à se démocratiser sur tout le territoire. Pour compléter son service, La Poste propose un catalogue avec des idées de fabrication comme des coques de téléphone, ainsi qu’une option permettant aux clients d’apporter leur propre objet. Afin de se professionnaliser dans le domaine, des anciens facteurs ont suivi une formation dans le domaine de l’impression 3D pour conseiller les clients dans leur production.
Ce service a séduit à la fois particuliers et professionnels. Les particuliers y voient une nouvelle option rapide pour la personnalisation d’objets. Ils sont prêts à mettre le prix. Les professionnels utilisent ce service surtout pour le prototypage effectué rapidement et au moins coût.
La Poste précise également que le service proposé ne produit pas d’objets fonctionnels, en raison des matériaux utilisés, il s’agit surtout d’un usage décoratif.
Malheureusement ce service demeure incomplet, car il n’y a pas de scanner 3D. Cela s’explique surtout en raison des produits de contrefaçon pouvant être fabriqué avec les imprimantes.
Cette expérimentation a été par la suite prolongée par La Poste afin d’évaluer le réel potentiel d’une telle technologie.
En France, l’expansion continue avec la création du Maker Faire de Paris. Il s’agit surtout d’un regroupement de personnes créatives partageant leur création et expérience. L’impression 3D joue un grand rôle dans la créativité. Ce genre de rassemblement permet d’intéresser un plus grand public à de nouvelles méthodes et de faire connaître de nouveaux procédés.
En parallèle, à Saint-Malo, la Fabshop, une start-up tente de développer l’impression 3D auprès des particuliers. Cette entreprise propose des imprimantes 3D mais aussi des services d’impression 3D. Le marché est encore très dominé par les grandes entreprises, la technologie reste peu connue par le particulier.

Source : Site primante 3D, http://www.primante3d.com/

A propos de Farouk Cherqaoui