Notre société fait de plus en plus appel aux nouvelles technologies, notamment dans le domaine de la santé. Même si nous entendons aujourd’hui parler de dispositifs médicaux connectés, de télé-médecine ou encore de dossiers médicaux partagés, la e-santé reste encore un sujet trop peu abordé.

Le développement de la santé connectée

Rappelons que la e-santé, ou santé numérique, se définie par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans le domaine médical.

L’arrivée des nouvelles technologies a débuté dans les années 70 avec la dématérialisation des dossiers patients entraînant ainsi une optimisation du système de santé. Au fil des années, ce sont également développées et améliorées les techniques de soins. En effet, les nouveaux dispositifs médicaux connectés (DMC) permettent une meilleure précision ainsi qu’un meilleur suivi du patient. Ces outils améliorent le confort de vie des patients, notamment de ceux atteints d’affections dites de “longue durée”, comme le diabète.

Les craintes face à l’irruption de ces innovations au sein d’un domaine où la relation humaine est essentiellement forte se sont peu à peu atténuées. La nouvelle génération est naturellement plus encline à recourir à ces modes de soins. Cela est moins intuitif du côté de certains seniors, habitués à leur routine et à l’utilisation de leur ancien mode de traitement. Certains diabétiques préfèrent, par exemple, continuer à se piquer plusieurs fois par jour afin de vérifier leur glycémie, alors que cela pourrait être évité avec le recours à une pompe à insuline.

Malgré ces quelques réticences, une grande majorité de la population considère de façon positive le développement de la technologie et la modernisation du monde médical.

Ce que nous a apporté la e-santé

De nombreux avantages découlent de la e-santé. La dématérialisation par exemple, permet une optimisation du temps. Certaines sociétés proposent des services de prise de rendez-vous en ligne ou de télé-consultation, plutôt pratiques pour palier aux déserts médicaux et ainsi garantir l’accès aux soins à tous.

Par ailleurs, il est essentiel pour les professionnels de santé d’être formés le plus tôt possible aux outils numériques. Bientôt, les étudiants en médecine pourront être entraînés à pratiquer des opérations grâce à la réalité augmentée. Les jeunes chirurgiens seront ainsi mieux préparés aux interventions.

Grâce aux explications et conseils d’un personnel formé, les patients apprennent à utiliser les DMC. Ils appréhendent mieux leur maladie et les soins prescrits, et cela leur permet un meilleur contrôle de leur pathologie ainsi qu’une meilleure prise en main.

Malgré l’arrivée en masse de nouveaux outils, nous remarquons que la dimension humaine est toujours d’actualité. Le patient, peu importe son âge, a besoin d’un accompagnement dans cette ère technologique.

A propos de Julie TAING