Le géant du commerce en ligne, Amazon, peut être nommé comme cause primaire de fermeture de milliers de librairies dans le monde. Néanmoins, depuis 2015, l’entreprise a ouvert 7 magasins aux Etats-Unis et planifie d’en ouvrir encore 300 à 400 supplémentaires à l’international.
 
Celui qui visite une librairie du géant du Tech, nommée Amazon Books, ne doit pas s’attendre à entrer dans un concept store moderne et high-tech comme un Microsoft Store. Il s’agit tout simplement d’une « librairie classique » où les clients peuvent feuilleter et acheter des livres, mais également tester les derniers produits d’Amazon, comme par exemple le Kindle ou même Alexa et Amazon Echo.
Le magasin Amazon Books se différencie tout de même des librairies traditionnelles. Premièrement, la sélection des livres est faite par Amazon sur la base d’analyses de données reçues par leur site web. Les rayons sont remplis par des livres :

  • ayant 4,8 étoiles ou plus,
  • ayant eu plus que 10000 critiques,
  • lus en moins de trois jours
  • les plus ajoutées aux listes d’envie.

Deuxièmement, aucun prix n’est affiché. Les clients doivent utiliser l’application Amazon pour scanner la couverture du livre qui affiche ensuite ses données, son prix et les commentaires. Pour ceux qui n’ont pas accès à un téléphone ou une tablette, des bornes sont mises à disposition dans le magasin.
Finalement, les clients ne payent pas en espèces ou par carte bancaire, mais à l’aide de l’application Amazon. Sur l’application, il y a une sous-catégorie Amazon Books qui affiche un QR-code qui va être scanné par la vendeuse et l’achat du livre sera facturé directement du compte Amazon du client.
En conclusion, les vraies raisons de l’investissement par Amazon dans les commerces traditionnels ne sont pas claires. L’objectif primaire d’Amazon était, et reste toujours, d’être la première référence mondiale de la vente en ligne. L’investissement et la création de magasins physiques par Amazon restent une histoire a suivre.

A propos de Jean Louis GROTZ