Google a annoncé, au mois de janvier 2017, sa volonté d’améliorer le signalement des pages dites non sécurisées.
Ayant mis en garde les websmasters de ces pages au mois de juillet 2017 par la Google Search Console, le géant du Web a tenté d’inciter ces derniers à passer au format sécurisé. La mesure a commencé à prendre effet au mois d’octobre 2017, dans la dernière version de Google Chrome, soit Chrome 62.
En quoi consiste cette amélioration ? Lorsqu’il s’agit d’une page sécurisée, un cadenas vert avec le label “sécurisé” seront inscrits sur l’état de sécurité. A contrario, une icône “i” pour informations suivi d’un label « non sécurisé » seront affichés sur la barre d’adresse de toutes les pages HTTP, susceptibles de recueillir des informations relatives aux coordonnées bancaires, des mots de passe et  autres données personnelles. Et enfin, pour les pages les plus suspectes,  une icône rouge signalant un danger et le label “non sécurisé” seront également affichés.
Cette initiative paraît logique car les internautes lambdas ne font pas forcément attention au fait que ce soit une page HTTP ou HTTPS. Par conséquent, si des personnes malveillantes tentent de voler des renseignements personnels par la technique du hameçonnage(phishing), en créant un site identique à celui de la banque par exemple, les utilisateurs pourront omettre le protocole de la page, se fiant uniquement aux apparences du site. Ils seront donc plus avisés avec une indication plus explicite telle que le label d’avertissement “Non sécurisé”.
Avec l’évolution de la technologie, la cybercriminalité progresse également. Mais les internautes sont-ils réellement conscients des dangers sur internet, notamment lorsqu’il s’agit de la protection de leurs données personnelles ? Sont-ils aujourd’hui assez sensibilisés concernant ces risques ?

A propos de Elina RAZAFITRIMO