Aujourd’hui il est impossible de parler d’informatique sans prononcer le mot Cloud. Il s’agit d’un nouveau mode de «consommation» de ressources informatiques.
Plutôt que d’acheter du matériel (ordinateurs, systèmes de stockage, serveur de réseau) et des logiciels qu’il faut actualiser régulièrement, on peut louer ces ressources à distance à un prestataire spécialisé. C’est lui qui gérera l’actualisation des licences des logiciels, la sécurité des données ou encore la puissance de traitement mise à disposition.
Les avantages sont la flexibilité et la facilité d’utilisation, mais aussi la réduction du coût liée à la mutualisation des ressources. Il est estimé généralement que le Cloud coûte 25% de moins qu’une informatique traditionnelle installée sur le site de l’entreprise.
Le principal risque du Cloud est la sécurité. Son usage soulève différentes questions : les données sont-elles en sécurité ? Peuvent-elles être interceptées par les autorités ou par des pirates ? Comment les récupérer si l’utilisateur ferme son compte ?
L’éventuelle tendance à venir pourrait être la création d’un «cloud personnel pour la famille» : un disque dur pour sauvegarder des fichiers en local et à distance et partager en famille tous les contenus numériques. Tout serait alors enregistré chez soi, et non sur un serveur situé à l’étranger avec des conditions d’utilisation douteuses. On aurait la possibilité de classer les contenus partagés: musique, photos, vidéos et on d’accéder au disque dur de n’importe où à partir d’un smartphone ou d’une tablette au moyen d’une application mobile pour iOS et Android.
 
 
DSC01153Stéphanie MIHAIL
Étudiante en M2 Droit de l’économie numérique à l’UdS, Avocate en Grèce et membre du barreau d’Athènes.
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Source : www.lefigaro.fr
 

A propos de Stéphanie Mihail