L’entreprise américaine de Cambridge MC10 a développé un patch biométrique permettant de surveiller les conditions physiques des personnes.

Depuis plusieurs années, les ingénieurs de cette entreprise, dirigés par le chercheur John A. Rogers et le professeur de l’université Lee J. Flory-Founder ont travaillé sur un projet, dont le but était de développer un dispositif qui combine les composants électroniques dans un patch ultra – fin.

L’utilisation du patch est très facile, il suffit de le coller sur la peau, comme n’importe quel autre patch. Une fois appliqué, il permet de contrôler la température du corps, la pression sanguine ou l’activité cérébrale. 

Source photo : http://www.theblaze.com/stories/2011/08/11/vital-check-put-on-the-patch/
Source photo : http://www.theblaze.com/stories/2011/08/11/vital-check-put-on-the-patch/

Le patch se présente sous forme d’un circuit électronique de petite taille, comme un timbre, intégré dans un filme en silicone qui dispose des propriétés esthétiques semblables à la peau humaine. Il est résistant à l’eau, à l’étirement et au frottement. Toutefois, il se décolle au bout de deux semaines.

Le patch est tellement fin, qu’on peut le comparer avec une « seconde peau » ou un « tatouage temporaire ». Pour avoir accès aux données collectées par le patch, il faut télécharger une application sur son téléphone.

Développé au départ pour des grands sportifs, aujourd’hui il peut être utilisé par tout le monde, et même pour surveiller la température du corps des bébés.

Source photo : capture d’ecran de la video sur le site http://www.mc10inc.com/digital-health/home-diagnosis/baby-temperature/#anchor-end
Source photo : capture d’ecran de la video sur le site http://www.mc10inc.com/digital-health/home-diagnosis/baby-temperature/#anchor-end

Pour l’heure la technologie n’est pas encore commercialisée. John A. Rogers l’un des fondateurs de la MC10, qui travaille sur l’utilisation commerciale du dispositif, n’a pas précisé quand le patch biométrique sera présent sur marché, ni combien cela nous coûtera. 

A propos de Olga Bouyanova