Annoncée pour début 2013, le développement de la 4G (successeur de la 3G et avant cela de la 2G), semble rencontrer des difficultés en France.
Quelles vitesses pour la 4G? Il faut rappeler qu’actuellement la 3G ou 3G+ permet des débits théoriques pouvant aller jusqu’à 42 Mégabits/seconde. On parle de débit théorique car ce sont les vitesses maximales proposées par les opérateurs téléphoniques aux clients.
Avec la démocratisation des appareils mobiles (Smartphones, tablettes…), le standard 4G devient inévitable pour permettre le téléchargement à des vitesses proches de 100 Mégabits/seconde.
Une arrivée tardive : Aux Etats-Unis, la 4G est déjà disponible depuis plus d’un an. En France, l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) a accordé en 2011 les licences d’exploitation des fréquences aux opérateurs de téléphonie mobile, à l’exception de Free (qui passera via SFR).
Ceux-ci ont d’ores et déjà annoncé des forfaits 4G pour le début de l’année 2013. Des expériences sont actuellement menées dans plusieurs villes et notamment à Lyon par SFR, qui proposera une offre aux Lyonnais fin novembre.
Des coûts élevés : Le retard de la France s’explique également par des raisons techniques et financières. En effet, les interventions pour adapter les antennes coûtent cher. Ainsi, beaucoup considèrent déjà qu’avec la baisse continuelle des prix des abonnements mobiles, le passage du territoire au réseau 4G risque d’impacter sensiblement la rentabilité des acteurs du secteur. Cela pourrait à terme avoir des conséquences négatives sur l’investissement et l’emploi.
Dernière constatation, nous avons appris récemment que les détenteurs de l’IPhone 5 n’auront pas accès à la 4G du fait de l’incompatibilité de l’appareil avec les fréquences allouées par l’ARCEP en France.
Pour finir, même si les opérateurs se veulent rassurants, beaucoup de questions se posent encore, notamment sur les caractéristiques futures des forfaits 4G.
