La célèbre maxime des hackers devient de plus en plus actuelle. Pour H. Verdier, Président du pôle de compétitivité Cap Digital : « La puissance économique est désormais celle des organisations et des nations qui sauront stimuler et capter la production – intentionnelle ou non – des codeurs, des designers ou des créateurs ».
Les plate-formes d’hébergement de blogs, par exemple, tirent directement profit de l’attrait du contenu éditorial des blogs hébergés. Les éditeurs, vous, moi, en tirent-ils un avantage autre que celui de la gratuité de l’hébergement ? La majorité des contributeurs n’imaginent pas pouvoir tirer profit de leurs apports.
Plus que jamais, celui qui sait coder, construire, développer, est en capacité de se projeter dans l’avenir numérique, inventer son emploi, créer son entreprise. Celui qui ne le sait pas dépend du bon vouloir de grandes entreprises subissant de fortes restructurations stratégiques. La programmation est une clé de l’avenir numérique. Il est important d’y préparer les générations en formation.
On remarque cependant que les évolutions technologiques, en facilitant l’accès et l’usage, démocratisent les outils. Il n’est plus nécessaire de connaître le HTML pour bloguer et les smartphones et tablettes ne proposent même plus de manuel de l’utilisateur la plupart du temps.
Pour Dominique Piotet « Ce qui compte aujourd’hui n’est pas d’être capable de coder, mais bien plutôt de « décoder », au sens de la compréhension du fonctionnement du numérique et de ses grands enjeux. ” Nécessité de comprendre le code ou non, le besoin de plus de compréhension technique de ce nouvel environnement numérique dans lequel nous baignons ne pourra toutefois être satisfait que par les choix actuels de l’éducation des futurs citoyens.”
Pour Vincent Peillon, « l’école doit apprendre à nos enfants à maîtriser les outils et les contenus numériques pour s’informer, pour communiquer, pour créer ». C’est l’objectif du grand plan pour l’e-éducation proposé par François Hollande durant sa campagne.
Les grandes vacances sont bien choisies pour apprendre du code en famille. Des logiciels comme Scratch ou Kodu sont plus ludiques que le traditionnel cahier de vacances.
Mais cela suffira-t-il à éviter que les digital natives deviennent des digital naïves ?