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Pour saisir les immenses opportunités de développement qu’offrent l’économie du savoir et de l’information l’Algérie à décidé de relancer l’industrie de TIC.
Le marché des télécommunications en Algérie a enregistré  en 2011 un chiffre d’affaires global de 5,5 milliards de dollars, en augmentation par rapport à 2010 où il était de 4,7 milliards de dollars, a indiqué à l’APS un responsable du ministère de la Poste et des TIC. Ce chiffre englobe l’ensemble des opérateurs intervenant dans le secteur des télécommunications dans le pays, ainsi que les fournisseurs d’accès à l’Internet (FAI), a précisé le conseiller auprès du ministère et directeur de la communication.
Du coup, l’Algérie reste à la traîne par rapport à ses voisins. En Tunisie, l’apport du secteur des TIC au PIB est estimé à 8% ; au Maroc, il est de l’ordre de 12,5%. En Algérie, seules 20% des 600 00entreprises sont raccordées à l’ADSL. Ce même responsable a estimé que la connectivité des PME demeure faible, imputant la non-généralisation de l’ADSL à des problèmes «de gestion, de management et de marketing».
Le marché des technologies de l’information et de la communication (TIC) représente 4% du PIB, et l’objectif national est de contribuer à l’augmentation de la part des télécommunications pour atteindre 8% du PIB.
Dans ce dispositif le gouvernement a investi trois milliards de dollars dans le programme de mise à niveau des infrastructures de télécommunication et de raccordement d’abonnés à l’Internet pour la période 2010 à 2014.
Ce volet porte, entre autres, sur le financement à hauteur de 40% des opérations d’acquisition de l’outil informatique des équipements et solutions impliquant l’utilisation des TIC
Quant aux ressources humaines, le secteur ambitionne de créer 100.000 emplois directs et 300.000 emplois indirects à l’horizon 2014. Les capacités nationales de formation varient entre 9.000 et 10.000 diplômés/an. A partir de 2014, les besoins sont estimés à 20.000 diplômés/an.

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