Depuis l’apparition du Peer to Peer (P2P) l’industrie du disque ne cesse de vivre de profondes mutations. La distribution et le partage de musique s’en trouvent donc affecté.
Aujourd’hui, sur le web, on retrouve plusieurs modèles de distribution que nous pouvons regrouper en trois catégories principales.
Le modèle de téléchargement « à la carte » de la musique: Dans ce modèle, le consommateur peut télécharger des morceaux musicaux à la carte pour un prix donné. L’avantage est que ce téléchargement permet au consommateur de choisir le morceau qu’il veut et la compilation qu’il souhaite sans obligation d’abonnement quelconque.
Le service de musique en ligne iTunes Music Store d’Apple en est un excellent exemple, où 10 millions de chansons ont été vendues après un semestre d’activités.
Lancé en avril 2003, iTunes autorise le téléchargement de morceaux pour la somme de 0,99 $US et une utilisation (quasi) illimitée. Il est ainsi possible de graver à l’infini les nouveaux titres achetés (cependant on ne peut graver que dix compilations utilisant les mêmes morceaux, toutefois il suffit d’en changer l’ordre), de l’écouter sur autant d’iPod que l’on veut, mais sur trois Mac au maximum pour limiter sa distribution par échange (P2P).
Le modèle d’abonnement: Le potentiel de ce modèle réside dans le fait qu’il donne aux consommateurs l’impression d’acquérir quelque chose qui a de la valeur et d’y accéder facilement tout en fournissant à l’artiste un flux de revenus moins sporadique et ponctuel. Cependant, le principal problème de ce modèle est qu’il complique sérieusement l’allocation des redevances payables aux différents propriétaires de droits d’auteur dans les œuvres musicales.
Le modèle basé sur de la publicité :Le modèle de la publicité sur le web est une extension du modèle traditionnel du média. Le diffuseur, dans ce cas un système d’échange P2P de la musique, fournit du contenu gratuit ou payant et fournit du service (courriel, chat, forum) mélangés avec du contenu publicitaire sous forme de bannières publicitaires. Ces dernières peuvent être la seule source de revenus de ce type de système. Ce modèle fonctionne selon le principe du tiers payeur : la publicité finance le téléchargement, l’annonceur offre le titre à l’internaute. Pour télécharger un titre, l’utilisateur à l’obligation au préalable de visionner une publicité vidéo en plein écran. Il a le choix entre 4 spots et l’opération prend une trentaine de secondes environ. Le système a été développé pour garantir à l’annonceur que la publicité a été vue de A à Z par l’internaute. Si l’internaute affiche une autre fenêtre principale sur son écran, la publicité ne sera pas considérée comme visionnée et le téléchargement du morceau de musique sera interrompu. L’un des sites les plus prolifiques en France est Beezik, qui avec près de 1,5 million de titres téléchargés par mois est la première plate-forme de téléchargement légal en France, une bonne alternative pour ramener les pirates dans la légalité.
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Cet article a 2 commentaires
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ça me fait vachement plaisir d’attendre ke apple a battu le record de classement mondial
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